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L'internet des objets est en plein essor. Le nombre d’objets connectés explose en France.
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Le nombre de cartes SIM utilisées pour les communications de machine à machine s’élève désormais à 19,2 millions ; une explosion liée notamment à l’internet des objets en plein essor.
La carte SIM M2M se retrouve dans les ascenseurs, les caméras, les boîtiers de téléassistance, les panneaux …
On en entend de plus en plus parler dans le monde de l’Internet des Objets et elles se multiplient dans notre nouveau paysage technologique.
Au même titre que les cartes SIM classiques dédiées au grand public, les SIM M2M sont des puces contenant un microcontrôleur de mémoire.
Celui-ci permet de stocker des données ou des applications, puis de transmettre à travers un réseau spécifique ces informations en temps réel, quelle que soit la distance séparant l’émetteur du récepteur de l’information.
Alors que les cartes SIM grand public sont conçues pour nos objets du quotidien comme les smartphones, les tablettes, montres… les cartes SIM M2M sont dédiées spécifiquement aux objets connectés professionnels et aux projets industriels.
Au niveau technologique, les cartes SIM M2M sont multi-canaux (Data, Voix, SMS) et peuvent passer par les différents réseaux GSM (2G/3G/4G).
Elles sont directement déployables à l’international, et ce, de façon globale.
Gros avantage vis-à-vis de la carte grand public : elle n’est pas soumise à une limitation de durée de roaming (roaming permanent) lui permettant de rester dans un équipement industriel pour plusieurs années sans être obligé de changer de position.
Activables, paramétrables et résiliables à distance, ces cartes permettent d’assurer un transfert de données adapté aux besoins et projets de chacun, et ce, quel que soit la localisation des objets.
ð L’utilisation d’une carte SIM M2M pour un projet industriel demande forcément une installation et un paramétrage spécifique.
Les fournisseurs de cartes SIM M2M proposent ainsi un service clients apte à aider les intégrateurs, fabricants, installateurs et industriels à tirer au mieux profit de leur technologie M2M.
Deux types d’offres de cartes SIM M2M.
- les cartes mono-opérateurs se connectent à un opérateur unique défini lors du paramétrage de la carte.
De ce fait, lors de son activation, elle ne pourra se connecter qu’à ce seul opérateur, comme le font habituellement les cartes SIM que l’on trouve dans les téléphones mobiles.
- certaines cartes SIM dites multi-opérateurs ont quant à elles la capacité de se connecter aux différents réseaux locaux de chaque pays (exemple en France : Orange, Bouygues Telecom, SFR ou encore Free).
L’objet connecté va alors se connecter au meilleur réseau disponible selon deux critères : la qualité du signal ainsi que la puissance du réseau à un instant t.
En cas de coupure réseau, l’objet pourra relancer un scan des réseaux disponibles et pourra se connecter sur un nouveau réseau à l’aide de la SIM.
Ce système permet alors d’améliorer la continuité de service, de limiter les interventions des experts techniques et donc de réduire les coûts de déplacement tout en optimisant la productivité.
Des cartes SIM adaptées à tous les projets
Tout comme les cartes SIM classiques, leurs homologues M2M sont disponibles sous tous les formats : taille standard (2FF), micro (3FF) et nano (4FF). En cas d’utilisation dans des conditions extrêmes (vibrations, températures, etc.), il est également possible d’utiliser des cartes durcies ou soudées selon l’activité.
Adaptées aux projets industriels, elles ont accès à différentes solutions IP (IP privé fixe, IP publique…) non accessibles dans le grand public et pouvant, par exemple, améliorer et faciliter la maintenance à distance.
Les cartes SIM Machine to Machine connaissent une croissance sans précédent en France.
On en compte 19,2 millions au 31 mars, d’après les derniers chiffres de l’Arcep.
Soit une augmentation de 3,5 millions lors du premier trimestre, alors que la croissance du nombre de cartes SIM dans les smartphones ralentit énormément depuis un an.
Utilisées exclusivement pour la communication entre machines, elles ne comptabilisent pas les cartes intégrées dans les montres connectées, par exemple.
Elles servent à connecter, par exemple, des compteurs pour des relevés à distance, des véhicules pour leur suivi, des capteurs pour surveiller des cultures agricoles ou des feux de forêt, des caméras pour faire de la surveillance domestique....
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