Selon une étude menée par Microsoft réalisée en partenariat avec Price Waterhouse Cooper (PwC), une augmentation de 4,4 % du PIB mondial serait prévue grâce à l'utilisation généralisée d'intelligence artificielle. Des conséquences sont également anticipées en termes d’émission de gaz à effet de serre.

Une utilisation plus globale de ces IA permettrait d'augmenter la productivité mondiale, notamment dans des secteurs comme l'agriculture, l'énergie ou les transports.

Cette augmentation serait variable selon les régions du globe puisqu'il semblerait qu'une exploitation plus massive des IA aiderait considérablement l'Europe avec une croissance de 5,4 % du PIB sur le continent.

Le pays le moins impacté serait l'Afrique du Sud, avec une progression de 1,3 % de son PIB.

On notera cependant, que si cette croissance semble impressionnante, Microsoft et PwC ont largement revu à la baisse leur prédiction puisqu'en 2017, un précédent rapport annonçait en effet une augmentation de 15 700 milliards de dollars, soit 14 % du PIB mondial.

Ø Le rapport publié par les deux entreprises annonce aussi que cette utilisation globale de l'intelligence artificielle pourrait amener à voir les gaz à effet de serre diminuer.

On notera qu'il s'agit là d'une donnée complètement occultée dans la précédente analyse qui semblait moins focalisée sur cette question d’actualité particulièrement préoccupante.

La diminution de ces gaz, toujours selon Microsoft et PwC, serait possible grâce à l'utilisation de ces IA, principalement dans les régions de l'hémisphère nord.

C'est l'Amérique du Nord qui serait la plus impactée avec une diminution de ces gaz de 6 %, alors que l'Afrique du Sud en tirerait très peu de bénéfices avec une réduction de seulement 0,2 % des gaz à effet de serre.

Ce sont les secteurs de l'agriculture, l'énergie et des transports qui seraient les plus impactés, avec une diminution de 1,3 gigatonne de CO2 rejeté.

L'augmentation du PIB serait donc significative, selon ce rapport de Microsoft et PwC, mais ces chiffres laissent tout de même dans l’ombre quelques questions, comme le changement entrainé sur l'emploi ou les conséquences environnementales de l'augmentation de la consommation entraînée par cette soudaine hausse de la productivité.