Le secteur informatique recrute beaucoup depuis 2016 et  la hausse reste significative dans certains secteurs d’activité, notamment celui des réseaux et des systèmes, avec toutes les activités qui touchent de près ou de loin la communication et le partage d’informations, quel que soit le type de connexion.

Aujourd’hui, l’on constate une recrudescence des attaques informatiques visant à récupérer des données personnelles, des informations professionnelles stratégiques ainsi que des données bancaires.

Elles sont réalisées dans le but de vendre ou d’utiliser ces informations à des fins malveillantes (usurpation d’identité, trafic de données qualifiées, achats frauduleux, espionnage industriel).

Les grandes entreprises dans des secteurs d’activité très différents (banque, commerce, bourse, emploi, industrie, production, assurance…) consacrent  une partie importante de leur budget à l’emploi de personnel qualifié pour la conception d’architecture réseau, l’administration et surtout la sécurisation des infrastructures.

La majeure partie des offres d’emploi postées par de grands groupes comme Thales, Orange, Veolia ou encore des établissements publics comme les hôpitaux de Paris précisent que le profil recherché doit avoir des compétences en matière de sécurité.

Ceci est d’autant plus important lorsqu’il s’agit de données sensibles relatives à la santé, à la situation administrative ou aux comptes bancaires des personnes.

Depuis quelques années déjà, les entreprises de télécommunications ne sont plus les seules à vouloir investir dans le réseau Internet et les géants du web souhaitent protéger leurs flux et notamment sécuriser leurs Clouds.

Le transfert de données

Google se lance dans le financement de son second câble privé sous-marin Curie. Le moteur de recherche a annoncé en juillet dernier qu’il projetait de relier la Virginie à la côte Atlantique française.

La course à la maîtrise du Big Data est ainsi lancée entre les GAFA’s et autres géants. Microsoft, a ainsi livré en octobre 2017 avec Facebook, le câble Marea entre la Virginie et Bilbao.

La mise en place du réseau 5G en France

Alors que la 4G n’a pas encore été déployée sur l’ensemble du territoire français , les premiers  essais sur la 5G commencent à arriver en France.

Aussi, les professionnels du secteur ont promis une véritable révolution dans le domaine de la téléphonie mobile.

Cette dernière technologie de connexion doit permettre des transferts de données plus rapides grâce à un débit atteignant plusieurs gigabits par secondes.

Plusieurs opérateurs l’ont déjà lancé à l’étranger : aux États-Unis, en Corée du Sud, au Qatar, en Italie, en Finlande, en Lituanie et même au Lesotho.

En France, le retard est significatif, les autorités administratives françaises n’ayant  pas encore attribué les fréquences pour mettre en place la 5G.

Cependant, la plupart des opérateurs annoncent déjà la mise en place d’une offre commerciale de ce type ;  ils  devront mettre en place les infrastructures très rapidement pour déployer le réseau sur l’ensemble du territoire.

La sécurisation des systèmes informatiques embarqués

Actuellement, la sécurité informatique est au centre des préoccupations en matière de systèmes embarqués.

Les véhicules utilisent de plus en plus de technologies informatiques capables de communiquer avec tous ses composants, mais aussi de transmettre et de recevoir des informations vers l’extérieur en se connectant aux réseaux (Internet, Bluetooth…).

Ces systèmes informatiques embarqués sont susceptibles de voir apparaître des failles de sécurité très importantes, ouvrant la porte aux pirates avec  à minima le vol d’informations sur le véhicule ou des données personnelles.

Des personnes malveillantes peuvent aussi avoir accès aux commandes du véhicule en pénétrant  dans le système informatique de la voiture. Ils sont ainsi en mesure par exemple de prendre le contrôle des freins ou encore du volant.

ð Le domaine de la sécurité des systèmes embarqués offrira donc de très belles perspectives d’emploi aux professionnels qui auront acquis des compétences dans ce domaine.

La sécurisation de la domotique

Les dernières cyberattaques ont été menées par l’intermédiaire d’objets connectés,  les pirates effectuant souvent une attaque par déni de service pour attaquer des serveurs en prenant le contrôle de plusieurs centaines de milliers d’ordinateurs et ce,  pour en y envoyer des malwares (« une armée de zombies ») pour surcharger les serveurs et profiter d’une faille.

Aujourd’hui, les ordinateurs étant beaucoup plus sécurisés, les pirates ont dû s’adapter en utilisant des appareils qui n’incluent pas de sécurité.

C’est le cas des objets connectés domestiques comme volets roulants, enceintes, machines à café, montres, chauffages contrôlés à distances etc.…

C’est  à partir de ce type d’objet que sont menées la plupart des attaques Ddos, car ils offrent la possibilité aux pirates de décupler leur puissance de frappe.

La technologie connectée crée un véritable réseau que l’on peut ainsi contrôler à distance.

Dans ce contexte, les fabricants de technologies annoncent devoir recruter du personnel pour sécuriser à la fois les appareils et le réseau domestique.

D’après Zataz