Fin de Windows 7 : Selon Kaspersky des millions d'ordinateurs deviendront vulnérables en janvier 2020.
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Il ne reste aujourd'hui qu'un peu moins de cinq mois avant que Microsoft ne cesse de publier des correctifs gratuits pour Windows 7 ; mais des millions d'utilisateurs de PC n’ont pas encore sauté le pas.
Aussi , ces derniers pourraient se trouver exposés, à compter du 14 janvier 2020, à de nouveaux bugs qui ne seront probablement jamais corrigés par la firme.
Malgré les rappels de Microsoft, force est de constater que ceux-ci sont restées lettre morte pour un grand nombre de particuliers et d'entreprises qui n'ont pas encore pris la mesure de la situation.
C'est ce que laisse entendre l'entreprise de sécurité russe Kaspersky, selon laquelle environ 47 % des petites et moyennes entreprises utilisent encore Windows 7, tandis que 38 % des utilisateurs de PC personnels et professionnels tournent sous Windows 7.
Or l’on sait que Windows 7 est la version qui a été la plus touchée par WannaCry, un rançongiciel qui a verrouillé environ 300 000 PC en mai 2017.
Sans correctifs, Windows 7 sera à l'avenir vulnérable à des failles comme le bug « BlueKeep vermifuge » récemment révélé et plusieurs autres que Microsoft a corrigés en août.
Dans le cas de BlueKeep, Microsoft a proposé des correctifs pour Windows X, même s'il n'est pas pris en charge, pour éviter une autre épidémie de WannaCry.
Ø Les PME pas les seules concernées !
Les petites et moyennes entreprises ne sont pas les seules concernées par le problème.
Au Royaume-Uni par exemple, le service de santé, le National Health Service, a également été sévèrement touché par WannaCry, reconnaissant en juillet dernier avoir encore un parc d'un million de PC fonctionnant sous Windows 7.
Les grandes entreprises peuvent bien sûr demander des contrats de support étendu après janvier 2020, mais ceux-ci coûteront au moins 25 dollars par appareil et par an aux Etats-Unis. Le tarif applicable en France n'a pas encore été communiqué par le géant américain.
« La généralisation de l'utilisation de Windows 7 est inquiétante car il reste moins de six mois avant que cette version ne soit plus supportée», souligne Alexey Pankratov, le responsable des solutions d'entreprise chez Kaspersky.
Il ajoute : « Les raisons du retard dans la mise à jour d'un système d'exploitation varient selon le logiciel en place, qui peut être incapable de fonctionner sur les versions les plus récentes du système d'exploitation, pour des raisons économiques, et même pour des raisons de confort d'utilisation courante du même système ».
« Néanmoins, un ancien système d'exploitation non corrigé constitue un risque de cybersécurité et le coût d'un incident peut être sensiblement plus élevé que le coût de la mise à niveau. C'est pourquoi nous recommandons aux clients de migrer vers des versions supportées et de s'assurer que des outils de sécurité supplémentaires sont en place pendant la période de transition , conseille le responsable de Kaspersky.
Rappelons que Microsoft a lancé ce mois-ci un programme pour aider les petites entreprises à passer à Windows 10.
Pour les entreprises et les établissements d'enseignement, Microsoft offre également des mises à jour de sécurité pour Windows 7 sans frais supplémentaires pendant un an dans le cadre d'une promotion spéciale qui prend fin le 31 décembre 2019.
L'offre Windows 7 est disponible pour les clients disposant d'un contrat d'entreprise (EA) ou d'un abonnement au contrat d'entreprise (EAS) avec abonnement actif à Windows 10 E5, Microsoft 365 E5 et Microsoft 365 E5 Security.
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