Suite au scandale Cambridge Analytica, un quart des utilisateurs américains du réseau social aurait supprimé l'application de leur smartphone.

Le scandale Cambridge Analytica a provoqué une réelle prise de conscience au sujet de l'exploitation des données personnelles par le leader  des réseaux sociaux.

Dans un sondage effectué auprès de 3.000 personnes par le Ponemon Institute au printemps dernier, « seulement 27% estimaient que "Facebook s’engage à protéger la confidentialité de mes informations personnelles ».

Un an plus tôt, 79% se disaient en accord avec cette affirmation proposée, contre 76% en 2015.

Cette prise de conscience se traduit également dans les chiffres de fréquentation.

 En 2016, les utilisateurs passaient en moyenne une heure par jour sur Facebook. En 2018, ce chiffre est tombé à environ 41 minutes par jour soit une réduction d'un tiers.

En outre, la croissance des utilisateurs de Facebook a stagné, comme l’a indiqué en juillet dernier.

Selon un autre sondage, 26% de ces abonnés aux Etats-Unis ont supprimé de leur smartphone l'application du réseau social depuis un an.

Ce taux passe même à 44% chez les à 18-29 ans qui désertent en masse Facebook au profit d'autres services comme Instagram (qui appartient aussi à Facebook). C'est un signal fort.

Par ailleurs, depuis un an 54% des utilisateurs aux Etats-Unis assurent avoir modifié leurs paramètres de confidentialité (64% chez les 18/29 ans).