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L’évolution des pratiques de stockage et de sauvegarde en 2018.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 02/09/2018 à 22h30

Des technologies sont en train de profondément transformer les infrastructures de stockage des entreprises : Flash, Cloud, hyper-convergence, stockage réparti, Software Defined Storage, Big Data.


L’Enterprise Storage Forum vient de publier les résultats de son enquête « Data Storage Trends 2018 » réalisée auprès de 374 entreprises principalement américaines*.

Cette étude cherche à cerner l’évolution des besoins en matière de stockage dans un monde aux évolutions rapides et souvent imprévisible.

Avec l’explosion des données, le marché du stockage se porte bien.

Selon la dernière étude IDC, il aurait connu une croissance de + 34,4% au premier trimestre 2018.

En moyenne, la capacité de stockage des entreprises interrogées s’est accrue de façon significative ces deux dernières années, +25% d’entre elles ayant dû envisager une croissance supérieure au péta octet.

Toutes s’attendent à une croissance similaire, même quelque peu supérieure, dans les deux prochaines années.

Les principales préoccupations des entreprises en matière de stockage :

D’abord, le vieillissement de leurs baies (18%), le manque d’espace (17%), les coûts opérationnels (13%), la sécurité (12%).

Les problèmes de performances ne sont évoqués que par 7% des responsables interrogés.

Mais, lorsqu’on leur demande quels sont les critères prioritaires dans l’acquisition de matériels, ils sont 73% à répondre « la performance », pour 72% :« la réduction des coûts » et 51% :« une meilleure montée en charge ».

Lorsqu’on demande aux entreprises la principale raison qui motive leurs prochains achats de stockage, elles sont 32% à répondre : « le remplacement de leur technologie actuelle », loin devant: « l’augmentation des capacités de stockage » qui ne motive  au premier chef que 23% des responsables interrogés.

L’importance du Cloud dans les infrastructures de stockage.

Lorsqu’on demande aux responsables informatiques quelle technologie regroupe aujourd’hui l’essentiel de leurs données, ils sont pour 39% à répondre les disques durs HDD mais déjà près de 34% à répondre : « le Cloud ».

Seuls 15% d’entre eux stockent principalement leurs données sur du Flash et environ 7% sur des infrastructures hyper- convergées (1).

La tendance vers le Cloud  devrait se confirmer encore à l’avenir :

Parmi les répondants, 50% considèrent  sérieusement le stockage cloud comme la principale technologie sur laquelle ils investiront dans les deux années à venir, loin devant le Flash (en priorité par 29% des responsables interrogés).

On pourra aussi s’étonner du faible score obtenu par les infrastructures hyper-convergées (1) qui ne sont considérées comme un investissement possibles pour les deux prochaines que par 14% des entreprises interrogées.

Mais le score de l’hyper-convergence est en partie masqué par celui obtenu par les solutions de « PRA et Disaster Recovery » (2), 20% des responsables en faisant leur priorité dans les 2 ans à venir.

Il n’est en effet pas rare aujourd’hui de voir des PME en recherche de solutions PRA finalement adopter des solutions d’hyper convergence pour gagner en souplesse et en résilience.

 (1)  L'hyper-convergence (ou hyper convergence) est un type d'architecture informatique matérielle qui intègre de façon étroitement liée les composants de traitement, de stockage, de réseau et de virtualisation. L'hyper-convergence permet une consolidation importante au niveau des centres informatiques.

Le terme hyper-convergence est apparu en 2012. Des analystes ont alors indiqué que pour eux « l'hyper-convergence serait la prochaine génération de la virtualisation ». La première solution d'hyper-convergence a été lancée en 2012.

Il s'agit d'une évolution des solutions d'infrastructure convergée, dont le concept est apparu en 1999 avec la croissance exponentielle du nombre de serveurs de Google.

(2) Un plan de reprise d'activité (en anglais : Disaster Recovery Plan ou DRP) permet d'assurer, en cas de crise majeure ou importante d'un centre informatique, la reconstruction de son infrastructure et la remise en route des applications supportant l'activité d'une organisation.

Le plan de reprise d'activité doit permettre, en cas de sinistre, de basculer sur un système de relève capable de prendre en charge les besoins informatiques nécessaires à la survie de l'entreprise.

Aujourd’hui, la simple sauvegarde ne suffisant plus, le plan de reprise d’activité a actuellement un rôle majeur pour les systèmes d’information.

*Echantillon : 33% de PME de moins de 100 employés, 27% d’entreprises entre 100 et 999 employés, 24% d’entreprises entre 1 000 et 9 999 employés et 15% d’organisation de plus de 10 000 employés.


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