Il serait 10 fois plus risqué d’effectuer une transaction commerciale via Internet plutôt que de réaliser une transaction financière.

Les cybercriminels utilisent de plus en plus la création de compte pour s’infiltrer dans un site et effectuer des actions malveillantes.

ThreatMetrix, une entreprise californienne, spécialisée dans l’identification numérique, dénombre  dans son dernier rapport plus de 210 millions d’attaques détectées et stoppées au cours du premier trimestre 2018.

Une augmentation de+ 62% par rapport à l’année dernière sur la même période.

La plupart de ces attaques se déroulent au moment des transactions.

D’après ce rapport, il serait aujourd’hui 10 fois plus risqué d’effectuer une transaction commerciale via Internet plutôt que de réaliser une transaction financière.

Le e-commerce est donc menacé en raison de ces attaques en masse.

La plupart de ces attaques viennent de périphériques mobiles.

51% des transactions ont été effectuées depuis un périphérique mobile, la cible préférée de ces bots malveillants.

-         Près de 1 milliard d’attaques de bots ont été référencées pendant ce premier trimestre 2018, 100 millions provenaient de supports mobiles.

Une progression de +24% est observée par rapport à l’année dernière.

La France serait plus touchée que les États-Unis.

La hausse est de +46% en France contre+ 44% aux USA.

Reconnaitre les vrais clients des pirates devient une gageure.

Ainsi, si l’on prend l’exemple de l’ouverture d’un compte en ligne, l’établissement offre généralement un somme d’argent directement versée sur le compte  à titre de bienvenue.

Pour un seul compte c’est aux alentours de 100€. Mais, ces actions étant répétées automatiquement par des bots, les gains sont bien plus importants pour les cybercriminels.

Ceci est sournois car la banque a eu  l’impression, à tort,  d’investir dans de vrais nouveaux clients.

Dans ce domaine, il est donc nécessaire pour les acteurs du e-commerce de trouver de nouvelles techniques pour attirer de nouveaux clients.