I.A. : Selon McKinsey, l’intelligence artificielle est une véritable chance pour les entreprises pionnières.
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Une étude réalisée par McKinsey évalue les gains nets de l’adoption de l’intelligence artificielle. Les entreprises pionnières en obtiendraient 6% de croissance annuelle d’ici à 2030, et ce au détriment des «suiveurs ».
ð L’intelligence artificielle pourrait être synonyme de pactole pour l’économie mondiale….mais seuls les pionniers en bénéficieront.
C’est, la conclusion du rapport « Modeling the impact of AI on the world economy » publié en septembre par McKinsey Global Institute.
Le cabinet chiffre à 13 000 milliards de dollars la richesse additionnelle que générerait globalement d’ici à 2030 l’adoption de l’IA.
Par an, sur douze ans, c’est un surplus de croissance de +1,2% net des effets de destruction de richesse que provoquerait l’IA.
Ce chiffre est le résultat de simulations économétriques menées par McKinsey à partir, notamment, de l’extrapolation de l’intégration de l’IA par les entreprises et de ses conséquences.
L’IA regroupe selon le Cabinet cinq technologies génériques :
- vision par ordinateur,
- langage naturel,
- assistants virtuels,
- automatisation des process corporate (RPA, robotic process automation)
- machine learning avancé.
L’apport de cette étude est notamment d’examiner différentes dimensions de l’effet de l’IA sur la richesse.
Notamment en prenant en compte des effets négatifs, comme la cannibalisation d’activités (effet de compétition) et les externalités négatives comme le chômage et le besoin de formation induits par la robotisation permise par l’IA.
McKinsey note un effet retardé : un lent démarrage dû aux investissements nécessaires à l’intégration de l’IA suivi d’une très forte accélération.
Le cabinet en tire deux leçons.
- « Les pays et les entreprises proactifs en matière d’IA auront besoin de s’engager durablement car les bénéfices ne deviendront visibles qu’après plusieurs années ».
- « Les faibles résultats initiaux peuvent laisser penser que l’importance de l’IA est surestimée.
Mais c’est erreur. En effet, les bénéfices de l’IA pour les pionniers de ces technologies augmentent fortement au cours des années suivantes, aux dépens des retardataires ».
ð L’étude souligne l’écart croissant dans le temps entre pionniers et retardataires de l’IA, qu’il s’agisse de pays ou d’entreprises.
L’IA représenterait ainsi un coût pendant les cinq prochaines années pour les entreprises en pointe
Mais ces dernières se trouveraient largement récompensées avec une envolée de leurs revenus les années suivantes.
ð Un bilan se traduisant par un surplus net de croissance annuelle de 6% sur 12 ans.
A l’inverse, les retardataires, qui perdraient du terrain face à leurs concurrents, seraient pénalisés à hauteur de 2% de croissance annuelle.
ð Non seulement être retardataire pénalise fortement les revenus, mais se contenter d’être « suiveur », en intégrant l’IA plus tardivement que les pionniers, conduit aussi au décrochage.
Les suiveurs ne profiteraient pas de leurs investissements dans l’IA avant 2029 et n’obtiendraient au final qu’un surplus de croissance annuelle bien inférieur, à environ 0,7%.
La course à l’intelligence artificielle constitue donc pour les entreprises comme pour les économies un véritable défi.
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