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Big data et dégâts écologiques : avec le développement des objets connectés, la production de données augmente sans cesse.
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Depuis le début d’internet, 90% des données disponibles ont été produites entre 2015 et 2017, avec des conséquences graves pour l’environnement. Il serait donc urgent de réagir.
- Certaines entreprises françaises se sont attaquées au problème :
En matière de data, ce qui consomme beaucoup d’énergie c’est le partage de données.
Pour lutter contre cela, des entreprises comme Snips utilisent l’approche du « edge computing » :
Grâce à cette technique, les données d’un appareil sont traitées directement sur celui-ci au lieu d’être envoyées automatiquement vers un serveur central, gros consommateur en énergie.
- Autre phénomène : De plus en plus d’objet connectés ont recours à la vision artificielle pour fonctionner.
Les caméras utilisées par ces appareils compilent des séquences d’images, avec un nombre considérable de données.
La startup française Prophesee s’est inspirée de la biologie pour développer une solution d’analyse d’image réduisant la consommation en données.
En s’appuyant sur les travaux de recherche sur l’œil humain, Prophesee a ainsi développé un capteur qui fonctionne comme l’œil humain :
La rétine n’envoie pas des séquences d’image en continu au cerveau mais lui transmet seulement une image occasionnelle pour intégrer les modifications perçues par les yeux.
Ce processus appliqué à une caméra permet d’obtenir une solution de vision artificielle qui nécessite mille fois moins de données qu’un appareil traditionnel.
Comment résoudre le problème du stockage des données ? L'ADN pourrait être la solution.
Pour trouver une solution alternative au stockage des données, certains se tournent vers l’ADN de synthèse.
Que ce soit pour le son, l’image ou le texte, en utilisant des brins d’ADN synthétiques comme des disques durs, l’on pourrait se passer des data centers et réduire ainsi la consommation énergétique de ces « monstres ».
Microsoft travaille déjà sur le sujet (1) : des chercheurs de l’Ecole Polytechnique de Zurich ont ainsi, à titre d’expérimentation, réussi à transférer l’intégralité d’un album de Massive Attack sur des brins d’ADN.
(1) Voir notamment :
Le stockage de données sur ADN : Microsoft est parvenu à convertir 200 mégaoctets d’informations sous forme de molécules biologiques. Une nouvelle avancée de l’archivage par ADN. - News - publié le 28/02/2017
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