« TECH IN France » a réalisé une étude auprès de 80 de ses adhérents  interrogés  sur leurs progrès dans la mise en conformité au RGPD. Pour 59% d’entre eux c’est un peu  le grand « flou » !

Selon une étude TECH In France 59% des entreprises interrogées ne sont pas prêtes à l’entrée en vigueur du RGPD.

Comme l’explique l’Association, il s’agissait d’un « questionnaire flash » auquel 80 entreprises, sur les 400 adhérents que compte TECH IN France, ont répondu.

Moins de la moitié des interrogés (43%) ont commencé à rédiger les règles internes applicables en cas de fuite de  données ou à avoir mis en place un canal de communication dédié pour gérer les demandes des personnes concernées  par le traitement de leurs données (47%).

Mais ils sont surtout 73% à ne pas avoir mis à jour leurs contrats pour l’adapter au nouveau cadre règlementaire.

Selon le communiqué de TECH IN France, il s’agit avant tout d’un  « manque d’information pratique sur les nouveaux contrats juridiques à mettre en place ».

90% des entreprises ne s’estimant pas prêtes pour le RGPD sont de petites structures faisant moins de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires par an.

On comprend qu’elles ne sont pas en mesure d’engager un Cabinet externe pour les aider dans leur mise en conformité.

Un manque d’accompagnement dénoncé à travers cette étude.

55% des interrogés ne se sentent pas « accompagnés dans la mise en œuvre de cette nouvelle réglementation ».

La CNIL semble pourtant avoir réalisé un important travail avec notamment son guide pratique (1).  

Mais, à signaler que certaines mesures demandées à la fin de cette étude par les répondants ont déjà cours avec notamment la publication de  « guides opérationnels », quoique qu’un peu tardivement.

Mais les éditeurs français ont aussi, pour plus des deux tiers, réalisé « un inventaire des traitements et/ou créé un registre de leurs activités de traitements » et la quasi-totalité a « identifié les mesures de sécurité à mettre en place pour sécuriser [les] serveurs et flux de données ».

Ils sont par ailleurs 67% à avoir identifié leurs traitements à risque.

L’étude ne précise pas si ces mesures ont été prises à cause du RGPD ou si les répondants les mettent en œuvre depuis plus longtemps.

(1)           Voir :