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Selon l'Inria, les voitures vraiment autonomes ne circuleront pas en France avant 2040.
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D'après l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) il faudra attendre encore plus d'une vingtaine d'années avant de voir circuler sur les routes françaises des voitures totalement autonomes.
La conduite autonome n'est pas seulement une question de technologie mais aussi d'adaptation du cadre législatif et de détermination des responsabilités pénales en cas d'accident impliquant un véhicule autonome.
D’où les délais imposés même si les autorités mettent tout en œuvre pour autoriser la circulation sur les routes françaises de véhicules partiellement autonomes d'ici quatre ans.
A en croire l'Inria (qui va publier dans les prochains jours un Livre blanc sur le sujet) ce n’est pas encore chose faite.
Certains extraits envoyés à la presse montrent déjà qu'il faudra se montrer patient avant de s’asseoir derrière (ou à côté) du volant d'une voiture totalement autonome (niveau 5) roulant sur les routes françaises.
« Les premiers systèmes de transport automatisés, sur des sites privés ou d'accès contrôlé, devraient apparaître à partir de 2025. A cette période, des véhicules autonomes devraient aussi commencer à rouler sur autoroute, à condition que les infrastructures aient été adaptées (par exemple sur des voies réservées à cet usage).
Ce n'est qu'à partir de 2040 que l'on devrait voir des voitures complètement autonomes (sans aucune intervention de l’être humain), dans des zones péri-urbaines, et en test dans des villes », souligne Fawzi Nashashibi, responsable de l’équipe-projet RITS à l'Inria.
« Mais la maturité des technologies n'est pas le seul verrou au déploiement de ces véhicules, qui dépendra largement de décisions politiques (investissements, réglementations...) et des stratégies d'aménagement du territoire ».
Un code de la route à adapter :
Le gouvernement peaufine de son côté le projet de « Loi d'orientation des Mobilités (LOM) » dont la présentation en conseil des ministres doit intervenir d'ici l'été.
Le législateur viserait l'échéance de 2022 pour voir circuler sur les routes françaises des véhicules individuels autonomes de niveau 3, c'est à dire permettant au conducteur de déléguer la conduite tout en étant capable de reprendre le contrôle à tout moment.
Pour le niveau 4 mais surtout 5, permettant aux véhicules d'être totalement autonomes sur certaines portions de route (autoroutes par exemple), il faudra en revanche être patient.
En effet, autoriser la circulation de véhicules pourvus de ce niveau d'autonomie ne pourra pas se faire sans une réflexion globale pour déterminer les responsabilités en cas d'accident, avec en parallèle une évolution du code de la route tenant compte des portions de route où la conduite autonome peut être autorisée ou non.
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