Selon une étude Atomik / Wrike, la transformation numérique amène à pratiquer le collaboratif, sans pour autant améliorer l'efficacité opérationnelle.

-         Du fait des blocages et des dysfonctionnements internes, un bon  quart de salariés estiment avoir perdu toute motivation dans leur travail.

Si les salariés perçoivent  assez bien les bénéfices de la transformation numérique sur leur travail quotidien, ils restent encore entravés par de nombreux dysfonctionnements avec une certaine  forme de démotivation.

C'est la conclusion de l'étude Digital Work Report 2018, menée par le cabinet Atomik Research pour l'éditeur en SaaS Wrike.

L’étude est  menée auprès de 1000 professionnels de trois pays, Allemagne, France, Royaume-Uni. Avec des résultats assez proches :

Les salariés sont interrogés sur l'efficacité des outils qu'ils utilisent, sur les processus imposés et leur management.

Concernant les principaux freins au travail en équipe, les salariés interrogés citent par exemple :

-          l'existence d'un trop grand nombre de systèmes de gestion (26,2%),

-         le manque de clarté dans les objectifs (21,4%),

-         la rigidité des processus (18,8%),

-         l'absence d'homogénéité des outils de travail (17,7%), et des processus de travail (17,2%)

Résultat : 40% des salariés français s'estiment sous évalués par leurs managers, 40% également connaissant mal les objectifs assignés.

En France, ils sont 48% à travailler en mode collaboratif, 47% à connaître des méthodes de management agiles, 45,9% à mettre en place une démarche d'amélioration continue de la qualité.

S’ils sont aussi 75% à estimer que l'efficacité opérationnelle de leur entreprise est dans la bonne moyenne, dans le même temps, 25,3% d'entre eux estiment avoir perdu toute motivation dans leur travail du fait des blocages et des dysfonctionnements internes.

A noter que les salariés français sont mieux placés que leurs homologues allemands et britanniques sur plusieurs points :

Dans la capacité d'anticipation face aux demandes des clients : 46,4% en France contre 45% au Royaume Uni et 35,4% en Allemagne, dans la réactivité face aux changements grâce aux méthodes agiles : 47,1% en France, 44,7% au Royaume Uni, 46% en Allemagne ;  enfin dans l'utilisation d'indicateurs de performance pour l'exécution des tâches : 46,3% en France, 40,7% au Royaume Uni, 36,5% en Allemagne.