Développant   200 pétaflops de puissance brute, Summit est désormais l'ordinateur le plus puissant au monde. Conçu par IBM, ce superordinateur doit exploiter toutes les possibilités de l'intelligence artificielle.

Après la suprématie des supercalculateurs chinois, les États-Unis devraient reprendre la tête du classement avec Summit, un supercalculateur mis au point par IBM avec le concours de Nvidia.

Ce calculateur, qui fait approximativement la taille de deux terrains de tennis, est capable d'assurer 200 000 billions d'opérations mathématiques par seconde ; il  dispose d'une puissance globale de 200 pétaflops.

C’est le résultat de quatre ans de travail, le financement ayant été lancé en 2014 dans le cadre de l'ouverture d'une ligne de budget de 325 millions de dollars pour le programme Coral géré par le département de l'Énergie américain.

Summit est le premier supercalculateur à avoir une approche conjointe entre la mise en œuvre de composants lui assurant une puissance énorme et le développement simultané d'un écosystème dédié à l'intelligence artificielle.

« Il ne s'agit pas de choses séparées, mais de domaines qui doivent être intégrés ensemble. L'incorporation du machine learning réduit significativement le nombre de simulations nécessaires pour obtenir des résultats optimaux », indique le responsable du programme.

Installé dans le laboratoire national de Oak Ridge, Tennessee, Summit  sera notamment utilisé par les chercheurs pour leurs travaux sur de nouvelles formules chimiques, de nouveaux matériaux, la fusion énergétique, la génétique ou encore l'astrophysique.

Ce supercalculateur refroidi par un système à eau (15 000 litres d'eau par minute sont nécessaires) dispose de 9 216 processeurs IBM Power9. Mais, ce les 27 648 processeurs graphiques Nvidia Volta qu'il embarque qui lui confèrent surtout sa puissance hors norme.

En toute logique, Summit devrait prendre la première place du classement dès qu'il aura pu être mis à l'épreuve par ses responsables.

(1)           Voir notamment :