ParcourSup : En déconseillant l’utilisation d’une application mobile, le Ministère de l’éducation Nationale, qui reconnait certaines difficultés, semble bien mal connaître les nouvelles habitudes des jeunes.
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Comment en 2018, on déconseille à des lycéens d’utiliser une application mobile: Plusieurs élèves auraient rencontré des problèmes en validant leurs vœux sur l'application mobile du Ministère permettant de trouver des affectations dans le supérieur.
ð Alors qu’à la date du 4 juin, seuls 32,7 % des élèves ont accepté définitivement une proposition sur ParcourSup, une enquête de Marianne parue dans ses colonnes le 1er juin 2018 fait apparaître que la version mobile du système ParcourSup serait responsable de plusieurs erreurs d’affectation
Ainsi, notamment, certains vœux, validés par les futurs étudiants et par l’application, apparaîtraient le lendemain comme abandonnés.
Le problème semble être connu au sein de certaines académies et du corps professoral.
« Il ne faut surtout pas valider les vœux sur l’application mobile ! Les consignes ont été communiquées et serinées par tous les professeurs principaux depuis plusieurs semaines », indique, pour sa défense l’Académie de Versailles interrogé par Marianne.
Sur Twitter, la secrétaire nationale du Syndicat National des Enseignements de Second degré a envoyé une affiche conseillant aux lycéens de « travailler sur un ordinateur uniquement ».
Le ministère de l’Enseignement supérieur a affirmé que ces « couacs » ne concerneraient qu’une « quinzaine de cas », « sur 87 000 personnes qui auraient « confirmé leur choix sur mobile ».
Certains parlent d’un bug (démenti par le ministère de l’Education nationale), d’autres d’une application qui ne serait pas assez claire ou de boutons qui seraient « trop petits » !
Le nombre de cas litigieux serait limité. Cependant, les cas sont assez nombreux pour faire état d’un réel souci au niveau de l’application.
ð Quoi qu’il en soit, il parait aberrant de devoir conseiller à des adolescents de ne pas utiliser leur téléphone portable pour valider leurs choix compte tenu d’une utilisation croissante de ce terminal.
Une étude récente a en effet montré que près d’un adolescent américain sur deux déclare être connecté « en permanence »,
Penser que les élèves de terminale n’utiliseront pas une application mobile relève pour le moins de la naïveté, voire de l’inconscience.
En 2015, plus de 70 % des jeunes déclaraient avoir un smartphone et plus de 90 %, un téléphone portable.
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