12 Avril 2018 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Facebook : Après le Sénat, Zuckerberg en difficulté face aux députés américains, tente de se justifier sur l'affaire Cambridge Analytica. La menace d'un démantèlement de l'entreprise exprimée par certains parlementaires qui font l’état d’un monopole.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 12/04/2018 à 22h30

Sécurité des données : Alors que l’on apprend encore aujourd’hui que des mutuelles néerlandaises ont transféré les renseignements figurant dans les dossiers médicaux de leurs assurés, via Facebook, à diverses officines commerciales, les révélations sur les comportements plus que discutables de Facebook se multiplient.  


Pour son deuxième jour d'audition devant les parlementaires américains, Mark Zuckerberg a dû  fait face à une interrogation assez musclée des élus de la Chambre des représentants.

 Mal à l’aise et semblant épuisé, le PDG de Facebook a renouvelé le même discours que celui prononcé devant les sénateurs mardi : il  reconnait « des erreurs » dans le domaine des « fausses informations, des interférences étrangères dans les élections, des discours haineux, des développeurs informatiques et de la protection des données» .

Il en endosse l'entière responsabilité : « C'est mon erreur, et j'en suis désolé. J'ai fondé Facebook et je l'ai développé, j'assume la responsabilité de ce qui est en train de se passer. »

Cette confession et mea culpa n'a pas réussi à calmer l'agacement des députés face aux  éléments de langage répétés par le patron de Facebook, à  ses réponses trop évasives ainsi qu'à sa volonté affirmée de conserver le même business model : Interrogé par une élue démocrate pour savoir si Facebook était prêt à changer celui-ci pour protéger la vie privée de ses utilisateurs, le PDG de Facebook a répondu de manière désinvolte : « Je ne suis pas sûr de ce que cela signifie ».( !!!!)

S'il a estimé que ses propres données avaient été « détournées » par une tierce  (sans doute visait-il Cambridge Analytica), il a reporté  la responsabilité  problème sur « un accès trop laxiste de développeurs extérieurs ».

 Selon lui, la société offre à ses utilisateurs un « bon niveau de contrôle sur leurs données », grâce à la présence d'une fonctionnalité permettant de choisir à qui divulguer le contenu publié.

Devant le scepticisme des parlementaires peu  enclins à « avaler » ses réponses, il a indiqué « qu'il pensait inévitable une forme de régulation », mais en mettant en garde contre des règles trop strictes.

Selon lui en effet, la législation « doit permettre de continuer à innover ou nous allons nous retrouver à la traîne derrière les concurrents chinois ».

Interrogé à nouveau sur le règlement européen sur la protection des données personnelles, il a finalement annoncé, à reculons,  qu'il l'appliquerait à tous les utilisateurs dans le monde....

Mettant l’accent sur  des « sensibilités différentes » entre les deux continents, il s'était  jusqu’ici, notamment devant les sénateurs, limité au  «consentement explicite et aux contrôles spéciaux autour de technologiques sensibles, comme la reconnaissance faciale ».

De nombreux parlementaires, très sceptiques sur la capacité de Facebook à changer, ont estimé qu'il était temps d'adopter des lois contraignantes.

«L'autorégulation ne fonctionne pas », a ainsi déclaré une élue démocrate de l'Illinois.

Certains ont laissé planer la menace d'un démantèlement de l'entreprise, en demandant à Facebook, qui possède aussi Instagram et Whatsapp, s'il n'était pas un monopole.

Mais Zucherberg reste « droit dans ses bottes » : « Ce n'est pas mon impression », a-t-il répondu : «Un Américain utilise 8 applications en moyenne pour rester connecter, nous ressentons beaucoup de compétition tous les jours », a-t-il argumenté.

A suivre….


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