Facebook n’en finit plus avec les scandales liés à l’utilisation frauduleuse des données personnelles ! Après Cambridge Analytica, la firme doit faire face au nouveau scandale CubeYou !
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Alors que Facebook est empêtré dans le scandale Cambridge Analytica, le réseau social est à nouveau impliqué dans une autre affaire de collecte illégale de données. La firme CubeYou, spécialiste dans l’analyse de données, aurait revendu des informations personnelles provenant de Facebook.
C’est la chaîne américaine CNBC qui a dévoilé l’affaire : Le procédé est identique à celui utilisé par Cambridge Analytica.
Censé travailler pour l’université de Cambridge, CubeYou utilisait des questionnaires de personnalité destinés en principe à servir à la recherche universitaire.
En remplissant le test, les utilisateurs donnaient accès à leurs données personnelles stockées par Facebook.
CubeYou a ainsi pu obtenir des informations précieuses sur le profil de dizaines de millions d’utilisateurs du réseau social, notamment l’âge, le niveau d’études, l’emploi ou les commentaires laissés.
La société s’engageait en principe à ce que les informations collectées ne soient pas utilisées à des fins commerciales.
ð Or, selon les révélations de CNBC, CubeYou aurait revendu les données recueillies à des publicitaires.
Facebook, comme l’Université de Cambridge, affirment avoir été trompés.
Le réseau social a annoncé avoir suspendu CubeYou le temps d’une enquête interne.
« Ce sont des allégations sérieuses et nous avons suspendu CubeYou de Facebook pendant que nous enquêtons sur eux. S’ils refusent ou échouent à notre audit, leurs applications seront bannies de Facebook ».
De son côté, CubeYou dément les accusations.
Ainsi, les cas où les sociétés qui profitent de l’accès aux données privées sur les réseaux se multiplient, alors que Mark Zuckerberg est sur le point d’être auditionné par le congrès américain sur l’affaire Cambridge Analytica.
Il y a quelques jours, Facebook avait déjà suspendu AggregateIQ, société étroitement liée à Cambridge Analytica, accusée d’avoir manœuvré en faveur du camp du Brexit.
De 50 millions nous sommes passés à 2,2 milliards de comptes exploités.
Quelques semaines après la révélation de l'utilisation de données privées d'abonnés à Facebook par la société Cambridge Analytica, l'ampleur du phénomène est enfin révélée.
Alors que, dans ce cas précis, 50 millions d'utilisateurs étaient a priori concernés, ce sont finalement « la plupart » des abonnées à Facebook qui ont vu, leur données collectées par des « acteurs malveillants », a reconnu cette semaine Mark Zukerberg.
Le fondateur de Facebook était déjà vivement critiqué avant cet aveu pour son incapacité à protéger les utilisateurs de son réseau social, et, désormais, de nombreux pays ont lancé des enquêtes et demandé à pouvoir l'interroger.
Ainsi, Mark Zukerberg a annoncé qu'il répondrait aux questions du Congrès américain.
Le 26 mars, le groupe de surveillance du gouvernement américain Common Cause avait déposé deux plaintes contre Cambridge Analytica devant la Commission électorale fédérale et le département de la Justice des États-Unis.
Selon Common Cause, cette société britannique a violé les lois fédérales américaines interdisant aux étrangers d'intervenir dans les campagnes électorales aux États-Unis.
Au Royaume-Uni, le rôle central dans l'enquête sur Cambridge Analytica et Facebook est dévolu à l'Information Commissioner's Office, un organe public non-ministériel. Ses agents ont perquisitionné le siège de Cambridge Analytica à Londres.
Parallèlement, la commission électorale britannique enquête sur une responsabilité possible de Cambridge Analytica dans les résultats du Brexit en 2016.
Le 20 mars, Mark Zuckerberg a été sommé de donner des explications sur les liens existant entre son réseau social et Cambridge Analytica.
ð On le voit donc, tout cela confirme que Facebook ne parvient pas à protéger les données personnelles qui font les « choux gras » de diverses officines !
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