En attendant l’arrivée de la vraie machine. IBM prépare la mise à la disposition de tous d’un simulateur d’ordinateur quantique formé de 5 qubits. Pour déterminer pour quels problèmes l’ordinateur quantique permet la plus grande  « accélération ».

L’ordinateur quantique, dont le fonctionnement est fondé sur les propriétés de la physique du même nom, est attendu depuis des décennies (1).

Aujourd’hui les experts estiment  que sa venue est très proche, du moins d’ici trois ans: 

Soit, à l’horizon 2020-2021, selon Olivier Hess, responsable du calcul intensif sur le site IBM de Montpellier, qui s’exprimait à l’occasion du  «Quantum Computing Day » de la firme qui s’est tenu le 27 mars 2018 à Montpellier.

En prévision de cette sortie, les équipes de recherche du monde entier ont déjà commencé depuis plus d’une décennie à concevoir des logiciels qui lui seraient particulièrement  adaptés et déterminer le type de problème dont ce nouveau type d’ordinateur  pourra  révolutionner la résolution.

ð Mais IBM vient aussi mettre à disposition de tous un simulateur d’ordinateur quantique composé de 5 processeurs quantiques.

Certes, mais, pour le commun des mortels, il faudra pour le moins déjà savoir programmer, et avoir un problème à résoudre…

Ainsi tout un chacun peut ouvrir un compte gratuitement et se lancer.

L’idée est de préparer la plus grande collaboration possible entre les utilisateurs à travers un forum d’échanges.

Cette initiative appelée « quantum expérience » doit permettre de déterminer pour quels types de problème l’ordinateur quantique permet la plus grande « accélération » c’est-à-dire un gain en puissance de calcul. 

Depuis quelques années la société D-wave Systems (2), basée en Colombie-Britannique (Canada) annonce la mise sur le marché de plusieurs types d’ordinateurs quantiques.

Le D-wave 2000Q Quantum Computer, avec 2000 qubits est annoncé pour ce premier trimestre 2018.

Mais, la machine de la firme canadienne n’a pas encore une configuration adaptée à tous types de problèmes.

Selon Olivier Hess: «Le but est de concevoir une machine universelle », c’est-à-dire adaptée à tout type de problème.

IBM  tient tête dans ce domaine : la machine généraliste attendue a des qubits en aluminium qui doivent être maintenus à -270°C pour conserver l’état de superposition quantique.

Les qubits utilisent les propriétés quantiques de la matière pour représenter à la fois l’état 1 et 0, tandis que les bits classiques ne peuvent prendre que deux valeurs 0 ou 1.

Du fait de l’utilisation de ces basses températures, l’ordinateur quantique a actuellement la taille d’une grosse armoire et  la miniaturisation sera tout l’enjeu des recherches prochaines.

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(2)