
Free : A quoi sert d’annoncer les tarifs les plus bas ? Les tristes conditions de travail des salariés des Centre d’Appel et notamment de Free.
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Les méthodes de management d’un autre âge de l'opérateur Free décrites dans l'émission d'Elise Lucet pourraient déboucher sur un renouvellement des managers responsables. Au-delà de l’anecdote actuelle on pourra s’interroger sur les conditions de recrutement et de formation (si elle existe ?) des salariés
- Free pourrait se débarrasser de certains responsables après l'émission Cash Investigation.
Les témoignages terrifiants sur les méthodes de management appliquées par Free sur ses salariés travaillant dans les call-centers sont édifiants.
Ainsi, la moindre faiblesse ou contestation est se règle illico par des licenciements pour faute grave permettant à la société de ne pas verser d'indemnités.
Au Maroc, ceux qui ont voulu créer un bureau syndical ou qui ont mené un mouvement de grève ont été « liquidés» selon le mot employé par Angélique Gérard, directrice des centres d'appels, dans un échange par email avec le directeur général.
« En réalité, nous n’avons encore que 50 grévistes […] Nous liquiderons les 50 détracteurs. », peut-on lire dans ce mail... Proprement scandaleux !
A Colombes, un simple débrayage de 3 heures, provoque l'envoi d'un huissier et le gel des embauches toujours décrété par la célèbre directrice.
Maxime Lombardini le Directeur d’Illiad dit qu’ «il ne "peut pas s'exprimer sur des cas individuels » et rejette tout lien, toute sanction, évoquant « des difficultés à recruter car « le métier est difficile » (!).
L'opérateur préférant les licenciements individuels dont certains sont annulés aux Prud'hommes, le Directeur Maxime Lombardini nie tout plan social.
Si Free met en avant une « stratégie basée sur l'enchantement » de ses salariés, l’émission a fait apparaître une situation bien différente : salariés sous pression et systématiquement sur la sellette, au bord de la rupture.
Il semblerait que l'opérateur reconnaisse finalement certains torts, en effet, selon Politis, trois responsables de centres d'appels de Free, sur les sept que compte le groupe, sont en passe de quitter leur poste dans les prochaines semaines.
Si Cash Investigation a décidé de cibler Free plutôt que d'autres opérateurs c’est que Free ne fait pas appel à des sous-traitants pour ses services clients.
Il resterait à vérifier si conditions de chez les autres opérateurs sont différentes ? Pas sûr !

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