Management plus souple et collaboratif, économie « à la demande », pratique du « mobile-first »... : L'analyste américain Brian Solis dégage 26 tendances pour l'entreprise de 2016 à 2018, le site chefdentreprise.com en extrait les principaux axes de transformation déjà en mouvement.

-         L'économie « à la demande » va supplanter l'économie collaborative

De nos jours, le défi des entreprises est de comprendre le client dont le comportement sur la Toile évolue toujours plus vite : Il  accède en un clic à toutes les informations dont il a besoin et aux avis de son entourage.

Plus question pour lui de se laisser convaincre par des techniques marketing qui vont lui dicter ce qu'il doit acheter:

Il réclame une politique commerciale basée sur la transparence, l'immédiateté du service et l'adéquation avec ses valeurs. L'économie à la demande va exiger que les acteurs du marché restent très attentifs.

Les succès d'entreprises de type Airbnb, Uber et Blablacar, quels que soient certains griefs que l’on peut formuler à leur égard vont sans doute se développer et voir naître de nouvelles entités capables de procéder à un ciblage fin et de proposer un service de qualité et à la demande.

-         Augmenter sa productivité grâce à une politique plus sélective en matière d’information numérique.

C'est en optimisant le temps passé en étant « connecté » et en apprenant à se détacher du « bruit » numérique par ailleurs que créent les différentes sources d’informations numériques( notifications, courriers électroniques, SMS…) que l'on parvient à obtenir une attention plus fine et une productivité accrue.

L'idée: mettre l'accent sur la qualité plus que la quantité avec les outils du numérique.

En choisissant ses interfaces en fonction de ses besoins, simples d'utilisation et puissantes, intégrant des répliques des fonctionnalités des réseaux sociaux (messagerie instantanée, commentaires), pour conserver l'attention sur les outils professionnels et alléger la charge de travail en enregistrant ses réflexions sur pense-bêtes numériques.

Le recours aux vieilles techniques: écrire les tâches à accomplir à la main, se relaxer dix minutes ou en écoutant par exemple de la musique sans paroles pour se concentrer.

-         La culture d'entreprise, un atout renouvelé.

La culture d'entreprise a perdu de son éclat à force de tentatives d'uniformisation et de lissage forcé.

Aujourd'hui, elle a retenu la leçon et s'est adaptée en s'ouvrant davantage et en respectant l'existence d'une variété de profils.

Les méthodes de travail collaboratif lui donnent ainsi un moyen de s'exprimer.

L'ouverture au management horizontal est en train de bouleverser les codes, les employés deviennent collaborateurs et le feedback est apprécié.

Ceci doit permettre de souder les équipes, dresser des ponts et faire communiquer les métiers entre eux pour tirer l'ensemble vers le haut.

Un exemple: cols blancs et cols bleus apprennent à travailler ensemble plutôt qu'en parallèle pour apporter des solutions crédibles.

-         L’attitude « mobile-first » s'accélère

Tandis que l'utilisation de supports classiques de consultation de l'information et de diffusion de publicités (TV, journaux papier...) est abandonnée au profit du règne du smartphone, se développent des comportements mobile-first que les annonceurs, éditeurs de contenus et commerces doivent suivre.

Le tout-nomade a enclenché la transformation du web, de ses formats et contenus.

Il faut créer de l'ubiquité des contenus numériques, matérialisable sur tout objet, smartphone, téléviseur, console, ordinateur, à la maison, en déplacement et sur son lieu de travail.

Le stockage sur le cloud facilite la mobilité mais, il faut aussi  créer du service personnalisé en temps réel.

-         Le recours au cloud domine

Les bases de données accessibles sur logiciels en Saas (software as a service) dans le cloud ont libéré la puissance de ces applications et permis l'accès en mobilité aux informations stockées.

ERP, CRM et autres plateformes dédiées à l'entreprise sont ainsi gérées en collaboration, en temps réel.

De quoi libérer du temps pour la conquête de nouveaux marchés et donner plus d’épaisseur aux postes, en libérant la bureaucratie de ses contraintes fastidieuses par l'automatisation.

Mais l'adoption du cloud est dépendante de la méthode de travail employée : y trouveront ainsi un allié ceux qui considèreront la dématérialisation de leurs services comme vecteur de progrès et envisagent déjà de nouveaux modèles à exploiter par ce biais.

Un tiers des entreprises envisagent ainsi une migration vers une solution cloud d'ici 2018.

Source : chefdentreprise.com - "Les 6 tendances digitales de l'entreprise du futur"