Ransomware, intrusion…les cyberattaques connaissent depuis ces dernières années une forte hausse dans le monde. L’année 2016 a été la plus contaminée  de ces dernières années ! En France, 13,7 millions de personnes ont été victimes de la cyber- criminalité durant l’année.

-         Selon un rapport rendu public par Kaspersky Lab, 62 nouvelles familles de « ransomwares » sont apparues en 2016.

Par ailleurs, McAfee Labs (division de recherche de l’éditeur d’antivirus), révèle que 1,3 million de nouveaux « ransomwares » ont été détecté au deuxième trimestre 2016 !

Ces logiciels « extorqueurs » de données sécurisées n’ont jamais été aussi nombreux et variés au niveau des cyberattaques.

Même si les cyberattaques ont d’abord ciblé les particuliers, les entreprises, grandes ou petites, deviennent également des cibles privilégiées.

Dans le monde, la cybercriminalité a coûté 445 milliards de Dollars en 2016. 

En France, 13,7 millions de personnes victimes de cybercriminalité durant l’année.

Enfin, Symantec estimait toujours pour la même année qu’un email sur 85 contenait un malware !

Les appareils mobiles aussi.

Chaque année de nouvelles cyberattaques apparaissent. Les plus graves dégâts sont causés par le « ransomware » ou « rançon-logiciels ». Une autre forme de cyberattaque qui voit le jour et ne touche plus seulement les PC, mais aussi les appareils mobiles : téléphones et objets connectés…

Le « ransonware » ou le « rançon-logiciel » est une arme redoutable qui bloque le système informatique jusqu’au versement d’une somme d’argent (rançon).

Ces cyberattaques plus sophistiquées, font apparaître l’adresse IP de l’utilisateur. Elles vont même jusqu’à activer sa webcam pour laisser entrevoir la photo de la victime sur son écran bloqué !

Pour tomber dans le piège  de cette cyberattaque, il suffit de cliquer sur un lien inconnu ou bien ouvrir une pièce jointe infectée, et souvent, les victimes n’ont pas sauvegardé leurs données.

En procédant à un blocage total du matériel, les cyber criminels prennent le contrôle complet des ordinateurs.

Les hackers interviennent alors précisément  pour exiger le paiement d’une rançon, pour, en contrepartie, débloquer et restituer les fonctions informatiques de votre PC.

2016, une année de forte hausse des cyberattaques

Ces cyberattaques sur le net, touchent  aujourd’hui de plus en plus d’entreprises, de tailles moyennes, les plus vulnérable et sans service informatique pour se protéger au mieux. Pour les hackers et c’est devenu un véritable business.

Pour pouvoir récupérer ces données souvent très confidentielles, les entreprises n’hésitent pas à payer très cher, jusqu’à 300.000 euros !

Dans la plupart des cas, il est fortement déconseillé de payer cette rançon qui souvent, n’est pas suivie en retour de la restitution de toutes les données, ou alors restituées infectées.

-         Seulement un tiers des entreprises parviennent à récupérer leurs données.

Certains criminels se rendent compte qu’ils peuvent se faire beaucoup d’argent un temps très court avec un risque minimal.

Avec une moyenne de 300 dollars par attaque et des attaques qui se comptent par millions, les hackers peuvent se faire des mines d’or ! Certains butins peuvent d’ailleurs être encore plus élevés.

Aux Etats-Unis, en 2015, le FBI a recensé 2400 plaintes et un préjudice avoisinant les 24 millions de dollars.

Selon Fabien Rech, directeur général d’Intel Security France, cette explosion récente des ransomware serait due à l’utilisation du Bitcoin, cette monnaie virtuelle, dont le principe est de demander une rançon sans laisser de trace.

Certains estiment que la moitié des transactions réalisées à l’aide du bitcoin servent à des activités illégales, ce qui a contribué à lui donner son image sulfureuse de « devise» virtuelle.

Ainsi, devenir un utilisateur de ransomware devient une opération à la portée de tous. En effet, il se propage sur des logiciels de demandes de rançon, le « dark web »

Les « éditeurs » de ces logiciels mis sur ce marché prélèvent une commission sur les rançons obtenues.

Un système pyramidal s’est ainsi développé, pour mettre en place ces logiciels espions prédateurs.

Selon Kaperky Lab, des personnes sans aucune compétence en hacking peuvent acheter et utiliser des « ransomwares » prêts à l’emploi.

En conséquence, il prévoit que de plus en plus d’individus vont encaisser de l’argent sans pouvoir aucunement le rendre à leurs victimes (encore fallait-il qu’ils en aient eu l’intention !) car ils n’ont pas les connaissances en informatiques nécessaires dans le domaine du  chiffrement /déchiffrement).