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Piles alcalines à usage « unique » : elles sont pourtant rechargeables ! Considérées comme étant en fin de vie, elles pourraient cependant servir encore de cinq à dix fois, au moins.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 16/04/2017 à 23h00

Les piles alcalines dites à usage « unique » seraient en fait rechargeables. Les batteries alcalines jetables peuvent en effet servir de cinq à dix fois. Un collectif français présente sur le Web l’appareil permettant de les recharger.


Les piles alcalines jetables, qui portent pourtant l’avertissement : «Ne les chargez pas ;  ne la jetez pas au feu ; elle risque d’exploser ou de fuir », peuvent être régénérées (c’est-à-dire  «rechargées).

Une information partagée depuis plusieurs années par des initiés.

A l'heure des incitations  à recycler, les piles alcalines 1,5 V sont  toujours d’actualité.

Les ventes continuent de grimper : les jouets, les transistors, les pèse-personnes, les balances de cuisine, les montres...de nombreux objets utilisent encore à tour de bras ces piles à usage unique...

Or les fabricants nous demandent de ne pas les recharger à cause d'un risque de coulure ou d'explosion : la solution unique serait  d'envoyer ces piles à la poubelle.

Ce que les industriels ne disent pas c'est qu'il existe un moyen de recycler ces piles....

Un brevet a même été déposé par leur co-inventeur, l'ingénieur autrichien Karl Kordesh en 1960.

Plus tard, dans les années 80 et 90, K.Kordesh et ses collègues ont mis au point des piles plus robustes, destinées à être rechargées .... toujours des piles alcalines jetables et non de piles rechargeables Nickel Hydrure métallique qu'on ne peut que conseiller d'adopter car elles sont vraiment durables...

Plusieurs brevets, dont certains tombés dans le domaine public ont été exhumés par le «collectif paléo-énergétique ».

Des tutoriels afin de fabriquer des circuits régénérateurs circulent sur Internet et des machines sont vendues pour une trentaine d’euros.

Aujourd’hui, un collectif d’associations françaises veut sensibiliser le grand public : à sa tête, «Atelier 21 », spécialisé dans les énergies renouvelables. On y trouve aussi le fablab « La Paillasse » (laboratoire où chacun peut faire des expériences sur les biotechnologies), « Electrocycle » (gérer les déchets électroniques), « Zéro Waste France » (diminution des déchets), « Halte à l’obsolescence programmée ».

Tous ont lancé, une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule pour diffuser la Regen Box, appareil dont les plans sont rendus publics, à assembler ou à acheter.

Le procédé :

Dans une pile alcaline, on trouve un liquide alcalin (basique, l’inverse d’acide), l’hydroxyde de potassium, et d’autres composants qui interagissent pour créer de l’électricité.

Une fois la pile alcaline déchargée, on peut inverser la réaction chimique en la reliant durant quelques heures à un courant électrique de 5 volts, micro pulsé.

Une régénération lente et par à-coups permet de préserver la pile et d’éviter les risques d’explosion ou de coulure.

Cela fonctionne  avec les modèles de format LR6A (les plus courantes), LR3 (plus petites), en bon état (qui ne suintent pas), à condition qu’ils aient une tension minimum de 0,8 volt.

L’Américain Karl Kordesch, un des inventeurs de la pile alcaline, a breveté ce principe de régénération dans les années 1980, qui tombe aujourd’hui dans le domaine public.

Les promoteurs de la Regen Box veulent le faire revivre le brevet.

Cédric Carles, fondateur de l’Atelier 21 explique :

« Nous voulons d’abord créer une communauté de testeurs, en distribuant une cinquantaine d’appareils via la campagne de  financement en ligne. Avec nous, ils vont d’abord vérifier si la pile a autant d’énergie qu’annoncé. Ensuite, quelles marques et types de piles fonctionnent le mieux pour la régénération. Puis identifier celles de trop mauvaise qualité pour être régénérées, enfin à quelle hauteur elles se régénèrent et combien de fois. »

« Les fabricants se cachent derrière les standards ».

«Les piles répondent à des normes conçues par l’International Electronical Commission (IEC). Nous les appliquons », indique  Anne-Charlotte Wedrychowska, du Syndicat français des fabricants de piles et d’accumulateurs portables (notamment les marques Duracell, Energizer, Sony, Panasonic, Varta…).

-         Les promoteurs de la Regen Box veulent faire évoluer la situation.

Cédric Carles souligne : «Nous avons des contacts en Afrique et en Haïti, pays qui se montrent très intéressés. On y utilise beaucoup de piles, et le pouvoir d’achat est faible. Les commerces où l’on recharge les téléphones pourraient aussi recharger les piles. »

En Europe, les amateurs d’économies ou d’écologie vont plébisciter le concept. « Nous voulons éveiller les consommateurs et faire réfléchir à la question du stockage de l’énergie, qui est prépondérante» poursuit Cédric Carles ». 

11 % des piles utilisées officiellement rechargeables.

Quelques chiffres : 37,5 % : c’est le taux de collecte, en vue de recyclage, des piles et accumulateurs, atteint en 2014.

1,2 milliard de piles et d’accumulateurs ont été mis sur le marché en 2014, soit 75 par foyer.

Quand ce nouveau procédé sera-t-il  au point et qui vendra le chargeur ? Le trouvera –t-on  dans un magasin ou on achètera-t-on  un tutto selon la grande tendance du « Do it yourself »?

Ceci n'est pas totalement bouclé, mais, le projet progresse !


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