
Réalité augmentée ; jeux virtuels : Faut-il réglementer l’usage de jeux de réalité virtuelle comme les applications de type Pokémon Go ? Un jeu addictif, intrusif et potentiellement trop dangereux ?
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Partout dans le monde, les restrictions et les interdictions du jeu le plus populaire de l'histoire des applications mobiles se multiplient. Le stockage de données personnelles générées par le jeu et le droit européen sur la protection des données personnelles.
On rappellera que l’objectif de ce jeu est de devenir « le meilleur dresseur » de petites créatures virtuelles (Dracolosse, Léviator, Pyroli…) pour engager des combats.
ð Pour les capturer, le joueur se déplace sur une vraie carte du monde où apparaissent les Pokémons en réalité augmentée.
La technologie développée permet d'insérer une image virtuelle en surimpression du monde réel, à savoir la zone où se trouve l'utilisateur.
Les partisans vanteront les avantages et le plaisir procuré par ce jeu « de plein air »
Le jeu redonne notamment vie à des villages perdus et des rues oubliées par les habitants ou touristes de passage.
Un ,jeu pourtant jugé trop intrusif
Mais, les « créatures » générées de manière aléatoire apparaissent un peu n'importe où, dans les rues, les centres commerciaux et même des lieux plus improbables : écoles, hôpitaux et même cimetières.
Ainsi, le responsable du musée du camp d'Auschwitz, s’est vu obligé de réagir comme bien d’autres citoyens privés et ont finalement obtenu du studio Niantic, l'éditeur du jeu, la suppression de certaines « arènes » sur l'application.
De son côté, la ville de La Haye, aux Pays-Bas, a porté plainte contre Niantic à la suite de dégâts engendrés par les joueurs sur des plages protégées.
Aux États-Unis des propriétaires mécontents de voir ces rassemblements de joueurs « violer » leurs jardins, terrains et leur intimité ont saisi la justice.
Le stockage dans ses serveurs américains de nombreuses informations personnelles
ð Le site du créateur recueille et stocke dans ses serveurs américains de nombreuses informations personnelles : adresses mail, pages visitées, données de localisation….
On s’interroge sur l’utilisation potentielle de ces données.
Ainsi, l'eurodéputé belge Marc Tarabella (PS) soupçonne l'application de violer le droit européen sur la protection des données personnelles.
D'autres risques indirects sont aussi dénoncés comme le piratage de comptes d'utilisateurs ou, pire, l'utilisation du jeu comme d’un appât pour escroquer des utilisateurs ou s'introduire sur des sites sensibles liés à la Défense Nationale.
Des interdictions demandées pour de multiples motifs
Plusieurs pays ont interdit ou restreint cette application pour d'autres raisons : le gouverneur de l'État de New York a demandé d'interdire Pokémon Go aux personnes condamnées pour des délits à caractère sexuel.
En France, un premier arrêté municipal d'interdiction a été pris par le maire de Bressolles, une commune de 800 habitants, arguant de « l'inattention des piétons et des conducteurs de véhicules », le risque de « constitution de groupes » et «l'addiction dangereuse que représente ce jeu vis-à-vis des jeunes populations ».
Faut-il, compte tenu des risques et des dangers de ce type d'application, interdire ces jeux ?
Il y aurait lieu, à minima, desanctionner les dérives et abus…

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