Le programme Galileo de l'UE consiste à développer un système mondial de navigation par satellites, placé sous contrôle civil. Il s'appuiera sur 30 satellites dont 14 ont déjà été mis en orbite par Arianespace.

Pour son neuvième lancement de l'année depuis le Centre spatial guyanais, le sixième avec le lanceur Ariane 5, Arianespace mettra en orbite quatre nouveaux satellites de la constellation Galileo.

Lancés jusqu'à présent par des fusées Soyouz, les quatre nouveaux satellites le seront cette fois par une Ariane 5.

Ce sera la première fois qu'elle sera utilisée pour lancer ces satellites. Auparavant, Arianespace utilisait Soyouz pour les lancer par paire.

Après ce vol, 18 satellites sur les 30 nécessaires au bon fonctionnement du système auront été lancés.

Le décollage de la fusée Ariane depuis le Centre spatial guyanais est prévu jeudi 17 novembre, à exactement 14 h 06 mn, heure de Paris.

L'Esa réfléchit déjà aux générations suivantes de satellites Galileo

ð Avec les satellites Galileo, les services offerts et commercialisés seront de meilleures qualités que ceux du GPS américain actuel.

Cinq services seront proposés aux utilisateurs dont un gratuit et universel (Open Service), des services commerciaux et d'autres dédiés à la sécurité, ainsi qu'un spécial réservé aux États membres de l'Union européenne.

-         Selon Paul Verhoef, le directeur du programme Galileo et des activités liées à la navigation à l’Esa, interrogé par Futura Sciences, les citoyen pourront utiliser Galileo d'ici peu.

-         Il se dit convaincu que la précision et la fiabilité des signaux Galileo offrent des possibilités encore méconnues pour toute une gamme de nouveaux produits et services que ce programme veut explorer.  

D’après lui ce mode opératoire de la constellation n'est pas encore complètement opérationnel. Des tests sont encore en cours.

D'ores et déjà, il est possible d'utiliser le service ouvert, en combinaison avec le GPS, et le service search and ressue.

Les premières expérimentations pour le service public réglementé qui s'adressera aux utilisateurs remplissant une mission de service public viennent de débuter.

Celui-ci sera crypté et doté de mécanismes antibrouillage.

Selon Paul Verhoef, les services commerciaux permis par la constellation Galileo seront mis en service plus tard.

Pour la Commission européenne, le but est de parvenir à une capacité opérationnelle complète en 2020 au plus tard.

A noter en effet Galileo est un programme de la Commission européenne et seule cette instance et l'Union européenne peuvent prendre des décisions le concernant.

Par contre, l’Esa va proposer aux États membres de financer un programme de recherche sur la navigation par satellites.

L'idée est d'aller au-delà de la simple utilisation des applications Galileo.

(D’après Futura Sciences)