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Facebook, vecteur de fausses informations ? Une mutinerie chez le principal réseau social ? Des collaborateurs s’insurgent contre le rôle de leur société avec la diffusion de fausses informations relatives au scrutin US.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 15/11/2016 à 20h30

Le réseau social assiégé de critiques depuis l'élection de Donald Trump. Un flot de fausses nouvelles s’est- il déversé sur la plateforme pendant toute la campagne ? Des employés de Facebook veulent désormais lutter contre la diffusion de fausses informations sur le réseau social.


Selon le site Buzzfeed un groupe d’employés de Facebook a  se montre très virulent vis-à-vis de l’écosystème après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine.

Ces collaborateurs  s’interrogent  sur le rôle joué par leur firme « dans la diffusion de fausses informations » pendant la campagne,

Depuis les résultats de la présidentielle, Facebook est pris à partie par des internautes, mais aussi des personnalités politiques et non des moindres, comme Barack Obama, des médias et des chercheurs.

«Facebook a laissé tomber l’Amérique» selon Mashable

Trois reproches graves sont dirigés vers le réseau social qui revendique plus de 1,7 milliard d’utilisateurs, dont 150 millions aux Etats-Unis (près de la moitié de la population totale de 319 millions d’habitants), avec plus de 51 % d’américains du Nord utilisant les réseaux sociaux pour s’informer :

-         Facebook a laissé circuler de fausses informations

-         Il a renforcé le « biais de confirmation » de chaque utilisateur

-         Il a choisi de façon partiale les contenus inclus dans les « Trending topics » (sujets « tendance »)

Mark Zuckerberg a réagi en affirmant que : « sur tous les contenus publiés sur Facebook, nous estimons à plus de 99 % le pourcentage de contenus authentiques »…  (à vérifier !).

 Le «père »  du réseau social a également indiqué lors d’une conférence que « l’idée que les fausses nouvelles publiées sur Facebook aient pu influencer l’élection est une idée totalement folle ».

A ce sujet,  « Ce n’est pas une idée folle », répondent des employés de la division ingénieurs de Facebook cité par Buzzfeed.

 « Ce qui est fou c’est de négliger cet argument, alors qu’il sait, et nous qui travaillons dans cette entreprise savons, qu’un flot de fausses nouvelles s’est déversé sur notre plateforme pendant toute la campagne ».

Les « employés rebelles » estiment que si la plateforme est capable de « censurer les images de nudité ou les contenus pédopornographiques», elle devrait être aussi vigilante en ce qui concerne les contenus comportant de fausses informations.

Cela impliquerait d'importants moyens humains associés un contrôle déontologique permanent : mais, selon Mark Zuckerberg,  cela  ne fait pas partie de la vocation de Facebook, qui «n’est pas un média»…. !

Mais il semble que Facebook disposerait pourtant des moyens techniques.

Une fonctionnalité permettant de repérer les fausses informations et de les supprimer du « news feed » aurait été testée en 2016 par Facebook, sans succès.  Ou plutôt, cet outil aurait eu un  «un  impact disproportionné sur les pages politiquement ancrées à droite ».

En mai 2016, a été révélée une affaire « trending topics» lorsque d’anciens employés ont révélé que les contenus placés dans cette catégorie (qui devrait rassembler les contenus les plus populaires) étaient sélectionnés par des employés, de façon parfois arbitraire, avec un biais politique,  plutôt démocrate pour les Etats-Unis.

La faute à un algorithme ?

Depuis, ces « sélectionneurs humains » ont été remplacés par un algorithme.

Cet outil est utilisé également pour personnaliser le « feed » de chaque utilisateur de Facebook, en générant  des « bulles filtrantes », accusées d’avoir renforcé les électeurs dans leurs convictions.

Même si l’élection de Donald Trump a créé un certain remous  dans la Silicon Valley et parmi les employés rebelles ayant mis en cause l’impartialité de l’outil, Facebook ne remettra probablement pas en cause ces «bulles».

Pour Thierry Venin, chercheur au CNRS et à l’université de Pau, cité par 20 Minutes,  « C’est le cœur de son modèle commercial, l’objectif c’est de faire du big data, du trafic, dans une logique publicitaire ».

On sait que les contenus simples, réducteurs et partisans génèrent plus d’intérêt pour le grand public et d’engagement.

D'où le malaise qui touche le réseau social, qui devient, bien malgré lui, la victime indirecte de cette élection «imprévue » ?!


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