07 Novembre 2016 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Data centers et lutte contre le réchauffement climatique.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 07/11/2016 à 19h50

L’immersion des data centers pourrait permettre d’éviter de recourir à de coûteux systèmes de climatisation pour le  refroidissement des  serveurs.


L’année dernière, Microsoft larguait, un container pesant 17 tonnes au large des côtes californiennes. Baptisé Leona Philphot (référence au personnage du jeu vidéo Halo), le cylindre contenait un data center expérimental d'une puissance équivalente à 300 ordinateurs de bureau.

Microsoft, qui gère une centaine de data centers dans le monde, cherche à réduire leurs coûts de construction et d'entretien de ces installations.

Depuis l'ouverture de son premier centre de données en 1989, le groupe a en effet investi plus de 15 milliards de dollars dans ces d'infrastructures.

Un chiffre qui ne cesse d'augmenter, avec la croissance de ses activités de cloud, qui dépassent désormais la vente de logiciels.

L’immersion des data centers  dans l’océan devrait permettre de réduire le coût énergétique et environnemental.

Sur terre, les serveurs doivent être maintenus à une température d'environ 20°, afin d'éviter les pannes dues aux surchauffes.

Cela nécessite des systèmes de climatisation consommant des quantités d'eau importantes.

Un data center de taille moyenne (15 mégawatt) a besoin de 300 à 500 millions de litres d'eau par an.

Sous l'eau, les data centers n'ont plus besoin d'être refroidis.

Microsoft n'est pas le premier à tenter d'utiliser l'eau pour remédier au problème du refroidissement.

Google opère un data center à Hamina, qui puise dans l'eau salée du golfe de Finlande, Schneider Electric utilise celle d'un fjord en Norvège.

ð Mais c'est la première fois qu'un data center fonctionne en étant immergé sous l'océan.

L’énergie marémotrice aussi

Les mouvements de la mer pourraient aussi permettre d'alimenter en électricité les data centers, les rendant ainsi autonome en énergie.

En déployant ses centres près des côtes, Microsoft les rapprocherait par ailleurs des agglomérations, rendant également la navigation sur le Web plus rapide pour les utilisateurs, la moitié de la population mondiale vivant à moins de 200 kilomètres des mers.

Actuellement, les data centers sont principalement installés dans des zones isolées, ce qui provoque des problèmes de latence pour les internautes éloignés géographiquement de l'infrastructure.

Microsoft prévoit l’immersion une capsule trois fois plus grande en Floride ou au nord de l'Europe.

Il estime que le dispositif pourrait être très compétitif, car déployable beaucoup plus rapidement qu'un data center terrestre : 90 jours, contre 2 ans environ.

Reste une question à régler, et non des moindres : Les data centers installés sur la terre ferme, sont régulièrement visités pour effectuer des opérations de maintenance des serveurs.

Les centres sous-marins envisagés par Microsoft devront de leur côté , compte tenu des difficultés d’accès, se passer des contrôles de routine pendant des périodes pouvant aller  jusqu'à cinq ans, la durée de vie anticipée des ordinateurs contenus à l'intérieur selon Microsoft ce qui les rend moins fiables.


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