
Intelligence artificielle Pour Zuckerberg : « N’ayez pas peur » !
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Selon le patron de Facebook, il ne faut pas céder aux peurs obscures au sujet du développement de l’IA.
Plusieurs grands noms du secteur numérique, dont Elon Musk et Bill Gates, s’étaient récemment ouvertement inquiétés des risques liés au développement de l’intelligence artificielle (1). Mark Zuckerberg n’est pas du même avis.
Interrogé par Mathias Döpfner, le dirigeant du groupe de presse allemand Axel Springer a tenu à minimiser les risques et à rappeler en quoi consiste l’intelligence artificielle.
La peur ne peut empêcher l’émergence du progrès.
Pour Zuckerberg, les craintes d’une domination de la machine sur l’homme relèvent d’une certaine hystérie. « Je pense que par défaut toutes les machines que nous construisons servent les humains, de sorte qu’à moins que nous provoquions un gâchis, les choses devraient rester ainsi ».
Si le supercalculateur Big Blue est parvenu à dominer le plus grand joueur d’échecs de l’histoire, Garry Kasparov, cet exemple n’est pas suffisant pour justifier la peur d’une machine dominant l’homme, estime le PDG de Facebook.
« Le simple fait de pouvoir construire une machine meilleure qu'une personne ne signifie pas qu'elle aura la capacité d'apprendre de nouveaux domaines ou de connecter différents types d'information ou dans ce contexte de faire des choses surhumaines » souligne-t-il.
ðZuckerberg n’esquive toutefois pas la question et estime ainsi que le développement de l’IA devra s’accompagner d’une prise en compte de la sécurité.
« Bloquer le progrès serait probablement l'une des pires choses »
Le dirigeant de Facebook met en avant les progrès pour la sécurité routière qui découleront des voitures autonomes ou encore des systèmes d’IA conçus pour aider les médecins à diagnostiquer les maladies et traiter les malades.
Des dérives découlant de l'utilisation de l’IA sont possibles néanmoins, ce que ne conteste pas Zuckerberg ni la FTC, le régulateur américain du commerce, qui soulignait dans un rapport récent les risques potentiels d'exclusion engendrés par l'exploitation d'algorithmes appliqués au Big Data.
Tout est question de mesure et de contrôle. Ainsi le chercheur français Jean-Gabriel Ganascia indiquait récemment :
« Une machine peut être autonome au sens technique du terme : elle peut effectuer une chaîne d’actions, comme capter des informations, prendre une décision puis agir, sans que l’homme intervienne, à part en amont. Cela n’est pas dangereux en soi, car la machine est soumise au but que l’homme lui a donné »
(1) Voir :
Préserver l’intelligence artificielle (IA) des « forces du mal » : Elon Musk et des entrepreneurs de la Silicon Valley fondent « « OpenAI », pour une « vision optimiste du futur ». - News - publié le 15/12/2015
Des entrepreneurs prestigieux de la Silicon Valley, avec notamment comme chefs de file Elon Musk (Tesla Motors, SpaceX) et Sam Altman (Y Combinator), ont fondé la semaine dernière « OpenAI », une organisation à but non lucratif, avec comme objectif de s'assurer que l'intelligence artificielle reste un bienfait pour l'humanité. |
La disparition de Marvin Minsky, l'un des pères de l'intelligence artificielle, bien avant que Google ou Facebook ne s'intéressent aux algorithmes et au «deep learning». - News - publié le 30/01/2016
Le scientifique américain, pionnier de l'intelligence artificielle, est décédé dimanche 24 janvier à Boston, aux États-Unis. Il avait 88 ans. |
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