Trois ans après que le patron d'Amazon, Jeff Bezos, ait dévoilé son intention de lancer des livraisons par drones, le projet ne s’est toujours pas concrétisé, mais des signes d’évolution apparaissent.

Des expérimentations sont en cours, aux Etats-Unis et au Canada notamment, mais les tests en Grande-Bretagne semblent pouvoir aller plus vite grâce à un accord avec l'Autorité de régulation de l'aviation civile britannique qui s'est montrée plus souple.

Pour la première fois, Amazon est autorisé à faire voler ses drones au-delà du champ de vision de l'opérateur de l'appareil, ce qui est encore interdit aujourd'hui dans la plupart des pays, notamment aux Etats-Unis.

Certains appareils présentés ressemblent à des avions miniature pouvant atterrir verticalement, comme des hélicoptères, sur une surface équivalent à  petit tapis pouvant être installé dans le jardin ou sur le pas de sa porte.

Ils se déplaceront à une altitude de 120 mètres sur une distance de 15 km ou un peu plus.

Les drones seront équipés de détecteurs afin d'éviter les obstacles.

Dans un communiqué Amazon précise que le service sera testé dans des zones rurales et suburbaines britanniques.

Avec le service « Prime Air »,  le groupe espère pouvoir livrer de petits colis, pesant moins de 2,5 kilos, en une demi-heure ou moins.

Mais, il n'est nullement  précisé à quel horizon il comptait lancer effectivement ce service.

Celui-ci, outre les livraisons spécifiques en urgence, permettrait, s'il était déployé à grande échelle, de réduire fortement  les coûts de transport.

Certains analystes parlent d’un dollar par colis, soit de 8 à 13 fois moins cher que les tarifs des services de messagerie comme UPS ou Fedex aux USA.