16 Juillet 2016 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Des chercheurs de Microsoft et de l'Université de Washington (UW) ont réussi à stocker 200 Mo de données sur des brins d'ADN synthétiques.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 16/07/2016 à 22h20

Depuis plusieurs années des recherches importantes sont menées dans ce domaine (1) mais les travaux réalisés par des chercheurs de Microsoft et de l'Université de Washington ont surpris notamment par l'espace occupée par le brin d’ADN contenant les données.


Selon Douglas Carmean qui a supervisé le projet pour Microsoft, une fois codée, la place utilisée par les données dans le tube à essai est inférieure à la pointe d'un crayon.

Même dans des conditions difficiles, le stockage ADN a une demi-vie (1) de 500 ans.

On peut lire sur  le blog de Microsoft : « Imaginez toutes les données d’un datacenter stockées dans quelques cubes de la taille d’un morceau de sucre ou toutes les données de l’Internet publique dans une boîte à chaussures ! C’est ce que permettrait l’usage de l'ADN quand les scientifiques pourront adapter la technologie et surmonter une série d'obstacles techniques ».

Sur l'ADN moléculaire, les  chercheurs ont notamment stocké des images numériques de plusieurs œuvres d'art, un clip vidéo en HD du groupe OK Go !, la Déclaration universelle des droits de l'homme dans plus de 100 langues, les 100 meilleurs livres du Projet Gutenberg et la base de données sur les semences mise à jour par l’ONG Crop Trust.

Maitriser la prolifération du volume de données

L’ADN est bon support de stockage et pourrait permettre de résoudre la question du stockage des données dont le volume croit de façon exponentielle.

Ainsi, selon une enquête « Digital Universe » réalisée  par IDC et EMC, la quantité de données devrait dépasser les 16 zettabytes (ZB) en 2017.

Selon l’enquête, l'Internet des objets devrait doubler la quantité de données numériques tous les deux ans.

C’est à dire que d’ici 2020, la quantité de données atteindra 44 milliards de gigaoctets (44ZB).

Le stockage au niveau moléculaire est beaucoup plus dense que les disques durs, les disques SSD (SSD) ou que des technologies comme la mémoire à changement de phase.

Le stockage ADN quasi indestructible

« Par ailleurs, ces systèmes se dégradent après quelques années ou quelques décennies, alors que l'ADN peut conserver les informations de manière fiable pendant plusieurs siècles », ont déclaré les chercheurs de l'Université de Washington (UW) dans un communiqué.

« L'ADN est bien adapté aux applications d'archivage, mais convient moins pour l’accès immédiat aux fichiers ».

Selon leur description, le processus équivaut à reconstruire le chapitre d'une histoire à partir d'une bibliothèque de livres déchirés.

Les chercheurs affirment que leur approche pour convertir les longues chaînes de 1 et de 0 en données numériques dans les quatre blocs de base des séquences d'ADN ( adénine (As), guanine (Gs), cytosine (Cs) et thymine (Ts) ) est  tout à fait nouvelle .

Pour accéder aux données stockées, les chercheurs codent des séries de chiffres qui ressemblent à des codes postaux et l’équivalent d’adresses de rue dans les séquences d'ADN. Des techniques de réaction en chaîne par polymérisation (PCR), utilisées couramment en biologie moléculaire, leur permettent d’identifier plus facilement les « « codes postaux » qu'ils recherchent.

D’après Le Monde Informatique

(1)           Voir notamment :

04/02/2013 - Conservation de données informatiques : De l'ADN artificiel pour stocker des données informatiques


(2) Comme pour les matières radioactives, la demi-vie de l'ADN détermine le temps qu’il met à se dégrader ou le temps qu'il faut avant que la moitié de ses fils commencent à se casser.


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