Alors que les ventes de wearables (incluant les montres connectées) peinent à s’imposer en France, (1), des chercheurs de l’université de San Francisco et la start-up Cardiogram vont recruter 10 000 utilisateurs d’Apple Watch pour vérifier que la montre peut bien être utilisée efficacement pour prévenir les crises cardiaques ou les AVC.

L’Atrial Fibrillation ou FibA , est la forme la plus courante d’arythmie cardiaque.

Si les personnes atteintes de ce trouble n’en ressentent pas toujours les symptômes, cela augmente d’autant le risque d’accident vasculaire cérébral ou cardiaque.

Pour ce risque réduire, des chercheurs de l’université de San Francisco veulent utiliser les capteurs de fréquence cardiaque de l’Apple Watch.

Établi en partenariat la start-up Cardiogram, le programme Ehaert devrait permettre d’établir si le capteur de l’Apple Watch est suffisamment fiable pour être utilisé pour identifier les personnes à risques.

Ainsi, viennent-ils de lancer aux États-Unis une étude baptisée « mRhythm », avec pour slogan « Partagez vos données et sauvez des vies ».

Un test sur 10 000 porteurs

L’objectif est double :

-         Évaluer la précision du capteur de l’Apple Watch, malgré la transpiration et les mouvements rapides du porteur,

-         recueillir suffisamment d‘éléments pour prouver que l’algorithme de leur application Cardiogram peut détecter la fibrillation auriculaire.

Brandon Ballinger, cofondateur de Cardiogram envisage de recruter un échantillon de 10 000 porteurs, comprenant aussi des personnes qui n'ont pas un risque élevé de maladie cardiaque.

Prochainement , son équipe va intégrer d’autres dispositifs permettant de suivre le rythme cardiaque, notamment les trackers de fitness « Fitbit ».

(1)           Seulement 800 000 « wearables » vendus en France en 2015

Déception sur le marché français des wearables : les objets connectés à porter sur soi comme les montres ou les traceurs d’activité ont du mal à s’imposer !

Ainsi, alors que les professionnels s’attendaient à des ventes au-dessus de la barre symbolique du million d’unités en 2015, il s’en est vendu seulement 800 000 unités (un doublement quand même par rapport à 2014) pour un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros, selon les chiffres de GfK.

Pour 2016, le cabinet prévoit la vente de 1,5 million d’objets, soit une augmentation de +87,5%.