
Amazon recrute aux USA des livreurs payés à la tâche pour des livraisons sur le champ.
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Amazon vient de lancer un système baptisé « Flex » qui propose à des particuliersde livrer des colis, « à la demande » : un système très peu protecteur pour les employés.
Le géant du e-commerce lance un nouveau service de livraison express : Des particuliers travailleront sans protection sociale ni remboursement de leurs frais, quelques heures par jour, pour apporter les colis à temps.
« Soyez votre propre patron: livrez quand vous voulez, autant que vous voulez. » :
Amazon a lancé mardi à Seattle un système baptisé « Flex », qui propose à des particuliers de devenir des livreurs de colis occasionnels.
Les volontaires devront être majeurs, détenteur d'un permis de conduire, d'un véhicule, d'un smartphone sous Android et d'un casier judiciaire vierge, pour se porter candidat, explique le géant du e-commerce sur son site.
Sur le modèle d'Uber, Amazon promet « des horaires flexibles, un super salaire et un travail constant ».
Les livreurs amateurs peuvent choisir d'exercer sur des créneaux de deux, quatre ou huit heures par jour, quand ils veulent, avec des « opportunités de livraison sept jours par semaine ».
Mais en tant que contractuels indépendants, ils ne disposent d'aucune des sécurités accordées aux salariés: Pas de couverture maladie ni chômage.
Les frais de déplacement (assurance du véhicule et carburant) seront à leur charge, pour 18 à 25 dollars de rémunération par heure de travail.
Le développement du « travail à la demande »
Amazon s'engouffre ainsi dans la brèche du travail « à la demande », concept popularisé par Uber, qui avait été un précurseur de la mise en relation entre main d'œuvre et tâches à pourvoir avec sa plateforme Mechanical Turk.
Travaux de traduction, d'analyse, de sondage... : Ce sont près de 300 000 « tâches d'intelligence humaine » qui auraient été réalisées par des particuliers chez eux depuis le lancement du site.
Après Seattle, Amazon prévoit d'étendre le dispositif Flex à New York, Baltimore, Miami, Dallas, Austin, Chicago, Indianapolis, Atlanta et Portland.
Les travailleurs pourraient aussi livrer à pied ou à vélo, pour d'autres colis que les livraisons express prévues actuellement dans l'heure.
Mais Amazon ne se heurtera-t-il pas aux mêmes barrières que Uber ?
L'Etat de Californie a récemment jugé que les chauffeurs d’Uber devraient bénéficier du statut de salarié, et non d'indépendant.
Le Washington Post se demande aussi si cette « économie des petits boulots », avec des conditions d'emploi toujours moins protectrices pour les travailleurs, survivra à la reprise économique initiée aux Etats-Unis.
Avec la reprise qui s’annonce aux USA, Amazon sera-t- il capable de développer une force de travail corvéable et la garder.
Prenons garde qu’en France, où les conditions économiques sont beaucoup moins favorables, de tels montages ne fassent florès (pour l’instant Amazon n’a pas évoqué la mise en place d’un tel système en Europe et en France).
A moins que ce soit le moyens d’ «inverser la courbe du chômage » en réduisant les inscriptions à Pôle Emploi !?
Ce système fera-t-il partie de la réforme du code du travail ? Encore que, si c’est pour remplacer les « petits boulots » étudiants ?...

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