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Monnaies « numériques » |

Monnaies « numériques » : un encadrement indispensable pour lutter contre le financement du terrorisme. Le bitcoin utilisé pour des transactions illicites ? Renforcer le contrôle des transactions en ligne.
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Selon l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, le G7 souhaite durcir la réglementation sur l’utilisation des monnaies virtuelles, comme le bitcoin, qu’il soupçonne d’être utilisées par l’organisation État islamique (EI) pour procéder secrètement à des transferts de fonds.
Certains collectifs de cyber pirates comme les Anonymous ou le GhostSecurityGroup avaient évoqué la piste d’un financement des attentats de Paris par l’intermédiaire du bitcoin.
En marge du sommet du G20 à Antalya (Turquie), les ministres des Finances du G7 (USA, Canada, Japon, Allemagne, France, Italie Grande-Bretagne) ont, lundi dernier, débattu de la réglementation des nouvelles technologies financières les« fintechs » (1).
Insistant sur la nécessité de mettre l’accent sur la lutte contre le cyber terrorisme, le ministre français des Finances, Michel Sapin a souligné que « l’action doit être internationale sur le plan financier ».
Des transactions transnationales en dehors de tout contrôle.
Les monnaies numériques permettent de réaliser des transactions transnationales en dehors de tout contrôle des autorités financières ou des services de renseignement, en préservant l’anonymat des différentes parties.
Ainsi, le bitcoin peut être utilisé pour transférer des fonds d’un bout à l’autre du monde sans vérification par un tiers.
L’Union européenne (UE) souhaite aussi améliorer la régulation de ces activités financières.
Durant la réunion de crise qui s’est tenue à la suite des attentats de Paris, les ministres de l’Intérieur et de la Justice de l’Union ont réfléchi de leur côté sur les nouvelles mesures à mettre en place pour renforcer le contrôle des méthodes de financement du terrorisme par le biais des transactions en ligne.
Il a notamment été envisagé de renforcer les contrôles des méthodes de paiement non bancaires comme les paiements anonymes et électroniques et les monnaies virtuelles, ainsi que les transferts d’or et de métaux précieux par des cartes prépayées.
Si le bitcoin demeure la monnaie virtuelle la plus souvent citée, elle n’est ainsi pas le seul moyen de règlement international à être dans le collimateur de l’UE.
Les cartes de débit prépayées aussi…
Des paiements anonymes peuvent en effet être aussi effectués avec des cartes de débit prépayées achetées en magasin, lesquelles sont régulièrement utilisées dans le cadre d’escroqueries ou de blanchiment d’argent.
(1) Une FinTech est une start-up innovante qui est située dans le secteur de la banque, de l’assurance et plus généralement de la finance. Elle a comme objectif de repenser les services bancaires traditionnels grâce à la technologie et se pose de plus en plus en concurrent des banques.
Voir notamment :
L'autorité bancaire européenne alerte sur les risques du bitcoin - News - publié le 18/12/2013
Après la Banque de France, l’Autorité bancaire européenne (EBA) met en garde les détenteurs des monnaies électroniques "virtuelles", comme le bitcoin |

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