Destiné au secteur médical, ce bracelet pourrait être utilisé par des équipes de soignants pour conduire des études ou des essais cliniques.

On le sait, la santé est au cœur des recherches du labo Google X (1).

Après :

-         les lentilles de contact connectées pour les diabétiques,

-         l'ouverture de Calico (1) , une start-up spécialisée dans les biotechnologies visant à retarder le vieillissement du corps humain

-         ou encore l'initiative « Baseline Study » (1) visant à collecter des informations sur l'ADN de milliers de personnes volontaires afin de déterminer le profil type d'un patient en bonne santé, Google poursuit sa politique  de R&D dans le domaine de la santé.

Selon Bloomberg, le groupe a mis au point un bracelet connecté évolué destiné au secteur médical.

L'idée est de le faire porter par des patients lors d'essais cliniques ou de tests.

Ce bracelet permet d’enregistrer  minute par minute  de nombreuses données médicales comme, le pouls, le rythme cardiaque et la température à la surface de la peau, mais aussi des données extérieures.

« Notre objectif est d’en faire un outil médical qui sera prescrit aux patients ou utilisé lors d’essais cliniques », indique Andy Conrad, le responsable du département des sciences humaines chez Google, les bracelets grand public n’étant  pas assez précis pour le monde médical.

Le bracelet va être testé grandeur nature par des chercheurs universitaires et des fabricants de médicaments. Si les résultats sont positifs, Google demandera une autorisation de mise sur le marché.

Il pourra ensuite être proposé par les médecins à leurs patients dans une optique de prévention des risques.

Si tout le monde reconnaît l'importance des objets connectés de santé, peu de médecins les prescrivent selon le  baromètre santé réalisée par Odoxa auprès de patients, médecins et grand public.

Selon le sondage réalisé, le tiers des sondés utilise déjà des objets connectés grand public, et si 81% des médecins jugent que la santé connectée est une opportunité pour la qualité des soins, 80% des patients estimant qu’elle est un instrument de prévention efficace, les objets connectés restent peu prescrits par les médecins.

Ainsi, seulement 5% des patients disent s’être vu recommander ou prescrire des objets connectés par le corps médical.

Google devra donc faire preuve de persuasion !

(1)           voir notamment :