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D'après l'analyste en chef de Morgan Stanley, Katy Huberty, les ventes de smartphones d'Apple baisseront en 2016 (-5,7%), pour la première fois depuis le lancement de l'iPhone en 2007.

Apple n'avait  jamais enregistré la moindre baisse de ses ventes d'iPhone depuis le lancement en 2007 de l'iPhone v1.

Mais l’époque faste serait-elle terminée ?

C'est ce que pense Katy Huberty. Celle-ci prédit en effet un recul des ventes d'iPhone au cours de l'année comptable 2016 de la firme qui a démarré en octobre 2015.

218 millions d'iPhone, contre 231 millions en 2015

S’il n’y a pas d’effondrement des ventes d'iPhone, il y a recul malgré tout. Par rapport à l'année 2015, l'iPhone reculerait de -5,7% avec  218 millions d'unités, contre 231 millions un an plus tôt.

En année civile, la baisse serait moins prononcée avec une baisse de seulement - 2,9%.

Ventes annuelles d'iPhone de 2007 à 2015

 

Le CA d'Apple : une hausse de + 2% en 2016

Morgan Stanley estime, qu'en dépit du bon démarrage annoncé par Apple pour l'iPhone 6s (13 millions en trois jours), le constructeur ne devrait pas renouveler cette performance.

KGI Securities table pour sa part sur 70 à 75 millions d'iPhone écoulés au cours du dernier trimestre de l'année qui est aussi le premier trimestre de l'année fiscale d'Apple.

Moins d' iPhone vendus, c’est évidemment un moindre chiffre d'affaires.

En 2015, l'iPhone a dégagé à lui seul 155 milliards de dollars sur un total de 233,7 milliards de dollars de revenus annuels pour Apple.

Le smartphone, représente 66% du CA d'Apple.

 

 

Un déclin prévisible du chiffre d'affaires de la firme en 2016 ?

Pas vraiment : La banque Morgan Stanley  prévoit une croissance des revenus de +2%, grâce notamment à l'Apple Watch et aux nouveaux services.

Mais le chiffre d'affaires de l'iPad se stabilisera-t-il  après deux années de baisse ?

 

 

En faisant preuve d’optimisme concernant les ventes d'iPhone, Tim Cook vantait, en juillet dernier, la forte croissance de la marque en Chine, la conquête des utilisateurs de smartphones Android et le potentiel de renouvellement auprès des clients actuels peu équipés avec les dernières générations.

La suite lui donnera-t-elle raison ?