Tablettes en recul ? Pour IDC, le marché des tablettes va encore se ralentir cette année, avec une croissance attendue de « seulement » + 2,1%. Nouvelle dégradation prévue pour Apple, en l’absence de tablette hybride.

Frédéric Hourdeau

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le 15/03/2015 à 18h00

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Après le coup de frein constaté en 2014, le marché mondial des tablettes devrait cette année encore se trouver ralenti selon IDC : En 2013 +50%, en 2014  la croissance n’est  déjà plus que de  +4,4%. En 2015, le cabinet table que sur +2,1%  de croissance avec 234,5 millions d’unités.

Jean-Philippe Bouchard, directeur d’étude pour le marché des tablettes souligne : « Nous sommes déjà bien loin de la précédente estimation (5,2%) ; il y a un ralentissement ». Le 4e trimestre de 2014 « était plus faible qu’attendu, c’est pourquoi nous avons revu les prévisions à la baisse» explique-t-il. 

iPad, le maillon faible ?

Lors de la fin d’année dernière, les livraisons de tablettes ont en effet reculé (-3,2%), une première depuis la naissance de ce marché !

Les constructeurs devraient semble-t-il s’attendre à une première moitié d’année 2015 compliquée.

 

Pour la suite, IDC, plus optimiste, croit à un rebond au 3e trimestre grâce notamment à la sortie de Windows 10 et à un iPad plus grand, sous réserve de confirmation.

Ce lancement, s’il se confirmait, pourrait relancer Apple.

L’essentiel de la croissance se ferait sur les machines hybrides :

Pour IDC, la croissance se fera essentiellement sur les machines hybrides, les «deux-en-un».

Or, Apple ne fabrique pas ce type de tablettes. Ainsi, comme en 2014 ; il devrait donc subir de plein fouet le ralentissement des ventes.

Ainsi, d’après IDC, la part de marché d’Apple devrait reculer de deux points cette année à 26%.

Toujours très optimiste, IDC veut toutefois croire à l’adoption des tablettes Windows avec une part de marché qui passerait de 5% en 2014 à 14% en 2019.

Comment expliquer cette croissance ?

Si Windows 10  pourrait avoir un fort impact , cela reste encore à démontrer, d’autant que cette version de l’OS n’introduit pas de véritable rupture par rapport à Windows 8.