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Frédéric Hourdeau

News

le 30/01/2015 à 20h40

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Google montre une remarquable stabilité en termes de revenus. Sa croissance a été assurée en 2014.

C’est une hausse de 19% par rapport à l’an dernier, qu’a annoncé Patrick Pichette, Directeur financier de Google.

Google tire 89% de ses revenus (59 milliards de dollars) de la publicité et réalise 68% de ce business via l’exploitation de ses propres services Internet accessibles via les ordinateurs et les terminaux mobiles (smartphones, tablettes).

Cependant, la part des revenus publicitaires tirés de son réseau de sites partenaires baisse de trois points (21% en 2014 contre 24% en 2013).

Si la publicité reste le principal pilier du temple Google, les « autres revenus» ont dépassé la barre des 10% du chiffre d’affaires.

Dans cette catégorie on fait entrer essentiellement le business des services payants de Google dans le cloud à destination du grand public mais surtout des entreprises : Ils représentent désormais 6,9 milliards de dollars en 2014 contre 4,9 milliards en 2013.

En 2014, Google poursuit sa politique de croissance externe : par exemple le rachat de Nest, le spécialiste californien des objets connectés.

Des abandons d’activités :

C’est le cas notamment de la vente de la division Motorola Mobile au fabricant high-tech chinois Lenovo pour 740 millions de dollars.

Des tendances encourageantes malgré certains tassements :

 

Au quatrième trimestre (octobre – décembre 2014, le CA est en hausse de 15% par rapport à la même période l’an passé (18,1 milliards de dollars).

Néanmoins, Thomson Reuters  signale une « pression » sur les tarifs des publicités en ligne de Google : le prix moyen (coût par clic ou «cost per click ») a reculé de- 3% par rapport au quatrième trimestre 2013.

Dans le même temps, le volume de clics sur les pubs a augmenté de 14%.

En termes d’effectif, le groupe continue sa progression : 53 600 employés recensés à fin 2014 contre 47 756 employés à fin 2013.

…Et après ?

Vers quoi Google pourrait-il se tourner en 2015 ?

Avec son impressionnante capacité d’investissement de 64,4 milliards de dollars, on parle notamment d’un nouvel objectif : Twitter…rien de moins !