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Sécurité : 500 000 PC seraient infectés à cause d'une faille Windows XP.
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Selon les chercheurs en sécurité de Proofpoint, (une entreprise de sécurité californienne), 52% des PC infectés par le botnet Qbot tournent sous Windows XP.
Exploitant une faille de Windows XP mais également de Seven et Vista, un groupe de cybercriminels russe aurait réussi à activer le botnet Qbot sur 500 000 PC, essentiellement localisés aux Etats-Unis.
Son objectif serait d’ «aspirer» les identifiants bancaires des utilisateurs de ces PC corrompus.
Ce sont des pirates russes, à l'origine du botnet Qbot, qui ont mis en place un parc impressionnante de 500 000 PC zombies en exploitant des failles non corrigées dans des ordinateurs tournant sous Windows XP mais également Windows 7 et Vista.
Ces PC seraient localisés principalement aux Etats-Unis, selon la société Proofpoint.
Les hackers russes aux commandes :
Ces derniers temps, les hackers russes ont mis en action des incursions sérieuses telle que l'attaque visant la banque américaine JPMorgan Chase.
Avec ce botnet, «Qbot », les chercheurs de Proofpoint ont fait ressortir que le groupe qui est à l'origine de sa création l'a élaboré de façon méticuleuse à travers le temps, très discrètement , au point de tromper les protections des sociétés de sécurité et donc de ne pas avoir attiré leur attention.
Sur les 500 000 PC infectés par le botnet Qbot situés aux Etats-Unis, 52% font tourner Windows XP, 39% Windows 7 et 7% Windows Vista.
En Grande-Bretagne, la proportion de PC infectés est moindre, 15 000 postes environ.
«Avec 500 000 clients infectés volant les identifiants des comptes bancaires en ligne des utilisateurs, le groupe de cybercriminels a le potentiel pour réaliser des bénéfices vertigineux », indiquent les chercheurs de la société de conseil en sécurité.
Mais le botnet Qbot ne s'attaque pas seulement aux comptes bancaires, il compromet également les sites de gestion de contenu Wordpress, soit en infectant le site lui-même soit en injectant des contenus corrompus dans leurs newsletters.

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