Les entreprises françaises (1) profitent en majorité des opportunités offertes par le Big Data et les nouvelles techniques analytiques (le «nouveau» Big Data) selon une étude menée par Teradata.

Frédéric Hourdeau

News

le 11/11/2014 à 20h50

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Selon cette étude commanditée par Teradata, 54%des entreprises considèrent que les traitements analytiques de ces « nouvelles » données est efficace pour se différencier des concurrents.

Les résultats de l'étude soulignent que les entreprises françaises, allemandes et britanniques profitent des opportunités offertes par le Big Data et les nouvelles techniques analytiques.

Cependant, l’étude fait également apparaître des différences notables quant aux bénéfices attendus du traitement analytique de ces données.

Pour les entreprises françaises et allemandes, l'innovation est au cœur de leurs priorités : 54 % des répondants français et 62% des allemands indiquent utiliser le traitement analytique de nouvelles données pour déployer leurs nouveaux projets plus efficacement.

Par contre, pour 38% des entreprises britanniques, le traitement analytique des données leur permet d'être plus efficaces en améliorant et accélérant l'exécution de tâches existantes.

Le poids des réseaux sociaux

Des divergences existent quant à l'importance accordée aux données issues des réseaux sociaux : les Allemands (44%) sont deux fois plus nombreux que les Britanniques (22%) à déclarer que les nouvelles données issues des réseaux sociaux sont une priorité. En France, ce chiffre est de 35%.

En Allemagne, 53% des entreprises  déclarent déjà utiliser les données HTML (données utilisées dans la conception des pages Web), contre 36% en France et 17% au Royaume-Uni (17%).

Pour les Français, les types de données analysées portent, pour l'essentiel, sur les données provenant des réseaux sociaux (35%), les fichiers textes et les données issues de vidéos (34% pour les deux).

Au Royaume-Uni, les principales données utilisées proviennent des web logs et de fichiers texte (25% pour les deux), tandis qu'en Allemagne, les réseaux sociaux et les fichiers textes de type rapport de centres d'appels (45% pour les deux), viennent après l'utilisation des données HTML.

Au Royaume-Uni, il semble que les entreprises aient du mal à gérer leurs volumes de données. 42% des dirigeants britanniques soulignent la prolifération des données et leur volume comme problème principal, contre 35% en France et en Allemagne.

En France et en Allemagne, pays plus avancés dans ce domaine, le défi le plus couramment cité est la difficulté d'associer les nouvelles données aux données existantes dans les bases.

67 % des répondants en Allemagne et en France soulignent des carences en compétences et en outils pour gérer les nouveaux types de données.

Au moins trois types de « nouvelles » données

48 % des entreprises en France et en Allemagne exploitent déjà trois types de nouvelles données non-relationnelles ou davantage, contre 20% au Royaume-Uni.

Les données de réseaux sociaux, vidéos, fichiers texte (rapport de centres d'appel par exemple) et HTML sont utilisés par plus de 30% des organisations françaises, selon cette enquête.

En France, 30% des répondants s’intéressent à l'utilisation de la technique d'analyse des pistes de cheminement de l'utilisateur (path analytics).

L'enquête démontre que cette technique est celle qui intéresse le plus les dirigeants interrogés sur les trois pays.

En matière de traitement analytique, la problématique la plus urgente en France est de trouver les personnes ayant les compétences adéquates (61 % des personnes interrogées)

(1)           Cette étude a été menée auprès de 300 cadres dirigeants en France, au Royaume-Uni et en Allemagne par Teradata. Il n’est pas précisé la taille des entreprises mais qui doivent vraisemblablement être essentiellement des entités grandes ou moyennes.

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