
Euratechnologies envisage de créer un incubateur franco-chinois à Shenzhen dédié aux objets connectés . Un pont entre start-up françaises et les entreprises chinoises via Huawei.
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En marge du Digital In-Pulse Forum organisé par Huawei Euratechnologies, le pôle d'excellence « TIC » lillois (1), a signé une convention avec l'association des industriels de l'Internet des objets de Shenzhen pour créer un incubateur franco-chinois.
En attendant qu'une filière industrielle française des objets connectés voie le jour, les acteurs du secteur sont nombreux à se fournir en composants et à faire assembler leurs produits dans la région de Shenzhen, dans le sud du pays (près de Hong-Kong).La ville est la capitale mondiale du hardware.
L'un de ses quartiers centraux - celui de HuaQiangBei - est un véritable hypermarché de l'électronique et ,en lien avec les usines voisines, l'on y peut trouver tous types de composants.
Les Français qui travaillent dans le hardware sont de plus en plus nombreux à s'y installer.
Pour les accompagner, les pôles de la « French Tech »essayent de bâtir des partenariats avec des acteurs locaux.
Fin octobre, la région lyonnaise a signé un partenariat avec celle de Shenzhen.
C’est en marge du premier forum Digital In-Pulse, le 30 octobre, que le pôle d'excellence TIC lillois Euratechnologies a signé un partenariat avec la Shenzhen Association of Internet of Things.
Un incubateur franco-chinois à Shenzhen dédié aux objets connectés.
Les deux structures, chinoises et lilloise,vont travailler ensemble pour créer un incubateur franco-chinois à Shenzhen dédié aux objets connectés.
Il pourrait accueillir cinq premières start-up françaises en 2015.
« Il y aura probablement des start-up lauréates du concours Inno'Start organisé avec Huawei en septembre 2014, pour les aider à continuer à écrire leur histoire avec le marché chinois » note Raouti Chehih, directeur général d'Euratechnologies.
En échange, cinq start-up chinoises devraient être accueillies en France pour travailler à renforcer leur présence sur le marché européen.
LILLE, en pointe de la high Tech
Euratechnologies a lancé en septembre un programme d'accélération baptisé « EuraTech in China », un véritable « kit d'installation » pour les start-up françaises de la high tech souhaitant se développer en Chine.
Il comprend un accès à des locaux à Shanghaï, avec un tarif préférentiel pour les entreprises basées dans le Nord Pas de Calais.
Lille (dont la maire Martine Aubry est « représentante spéciale » de la France en Chine pour le ministère des Affaires étrangères) se positionne ainsi comme un trait d'union entre les écosystèmes français et chinois.
(1) Voir nos articles, notamment :

A l'hôtel, l'iPhone sert de clé …. au moins aux USA. La fin de « l’homme aux clés » ! ? - News - publié le 08/11/2014
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