Inventé en 2009 en réaction à la crise financière mondiale Bitcoin entre dans la cour des grands ; ainsi, l'Allemagne a  annoncé la reconnaissance officielle de cette monnaie virtuelle avec le statut « monnaie privée »selon les infos recueillies par le  Huffington Post.

Sur la base de ce statut juridique, tous les "échanges multilatéraux" pourront être réalisés dans cette devise virtuelle en Allemagne.

Ceci n’est pas complétement désintéressé : l'administration fiscale pourra en effet désormais prélever une taxe sur toutes les transactions. Celle- ci échappaient  en effet jusqu’ici  à l'impôt.

Les prélèvements se feront désormais à hauteur de 25 % sur les bénéfices la première année sur le principe  de la taxation sur les plus-values immobilières. Les entreprises devront, quant à elles, intégrer un taux de TVA sur toutes leurs transactions en bitcoins.

Rappel du principe

Rappelons que Le Bitcoin  (voir nos article des 14 et 16 avril) a été lancé par Satoshi Nakamoto (pseudo)  désireux de créer une monnaie indépendante  de toute banque centrale ou institution financière. Pour échanger des bitcoins, il faut installer un logiciel spécifique sur son ordinateur.

Les utilisateurs cèdent alors une partie de la capacité de calcul de leur machine. Ce système permet de générer, au compte-gouttes, de nouveaux bitcoins selon  un algorithme aléatoire.

Environ 21 millions de bitcoins devraient être émis d'ici à 2030, selon son « inventeur ». Outre la "génération spontanée" de cette monnaie virtuelle, une plateforme permet de réaliser des échanges contre des dollars ou des euros.

Un système qui prend corps.

Après avoir été un gadget pour internautes branchés, le bitcoin a peu à peu conquis un public plus large.

Wordpress a ainsi annoncé qu'elle accepterait le système de monnaie Bitcoin pour l'achat de certaines de ses fonctionnalités payantes. Des boutiques en ligne permettent aussi d'acheter des services et objets physiques.

D'autres pays se montrent eux aussi intéressés par une reconnaissance du bitcoin, comme par exemple l'Australie ou les Etats-Unis.

Un système lui aussi spéculatif ?

En dépit de son statut et finalités initiale, les spéculateurs commencent à s’intéresser à cet outil.

Le FBI et la BCE considèrent de leur côté  le produit comme douteux.

 La Thaïlande en a carrément interdit l’utilisation".

Des failles de sécurité présentent un risque potentiel pour ses utilisateurs.

Les porte-monnaie hébergés sur Android ont déjà semble-t-il déjà subi récemment des attaques.