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le rachat de l’opérateur SFR ? |

Bouygues Télécom et Numericable ont déposé des offres fermes auprès de Vivendi pour le rachat de l’opérateur SFR.
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Deux approches. Les forces et les faiblesses des deux opérateurs.
Les intentions de Vivendi concernant sa branche télécoms sont bien connues. Le groupe français, effrayé par la perte de valeur qui frappe les opérateurs du pays (baisses de prix, hausse des investissements nécessaires, marges en dégradation), a pris le tournant d'effectuer un recentrage sur son désormais cœur de métier : les médias ;
Après avoir cédé Maroc Telecom, Vivendi s’attaque au dossier SFR.
Plusieurs options ont alors été évoquées : partenariat, introduction en bourse, cession pure et simple. C’est cette dernière solution qui a été retenue, Vivendi considérant que l'introduction en bourse s'avérerait trop risquée.
Si le montant des offres n’a pas été communiqué, des informations font état, pour le rachat de SFR, d’une offre de Martin Bouygues à 14,5 milliards d’euros et celle de Numéricâble de près de 15 milliards.
Des chiffres assez proches. Mais alors que Vivendi conserverait 40 à 45% de SFR dans un cas, dans l'autre, il ne garderait que 32% dans l’autre.
Si Vivendi devra choisir un candidat, c’est surtout l’Autorité de la Concurrence qui tranchera pour valider l’une des transactions. C’est elle qui a le dernier mot en matière de fusion.
A noter qu’elle elle avait déjà émis des réserves quant à un rapprochement entre opérateurs, notamment entre SFR-Bouygues Tel.
Ceci devrait donc jouer en faveur de Numericable. Mais l’aspect social ne sera pas absent, encore que les emplois ne devraient pas être menacés dans les deux cas selon les repreneurs.
Certes, SFR semble être une cible de choix, mais qu’il faut rappeler qu’elle a connu une année 2013 difficile.
Malgré une hausse du nombre des clients mobiles (plus de 21 millions actuellement), le chiffre d’affaires était en baisse de 9,6%.
La raison réside essentiellement dans la bataille des prix que se livrent les opérateurs.
A souligner que l’arrivée de la 4G et la volonté d'accélérer le déploiement de la fibre pèse sur les charges d’investissements.
Aussi le partenariat de mutualisation avec Bouygues Tel va dans le bon sens.
Bouygues propose 14,5 milliards d'euros pour racheter SFR
Le groupe Bouygues, qui a déposé une offre mercredi 5 mars pour racheter son concurrent SFR, vient enfin de dévoiler son contenu.
Concrètement, l'entreprise propose une fusion entre sa filiale Bouygues Telecom et le deuxième plus gros opérateur français.
Pour convaincre actionnaires de Vivendi, Bouygues propose à la maison mère de SFR 10,5 milliards d'euros en cash ainsi que 46 % de la nouvelle entité créée, lui-même gardant 49 %.
Ils auront ensuite la possibilité de vendre 15 % de leur participation sur le marché une fois la nouvelle entité constituée mise en Bourse.
L'opération serait financée par HSBC pour 10,5 milliards d'euros. Par ailleurs, le groupe Bouygues procéderait à une augmentation de capital au moment de la mise en Bourse de la nouvelle entité, afin de garantir « sa capacité d'investissement futur ».
La proposition conduit à valoriser SFR à 14,5 milliards d'euros avant synergies.
Le premier réseau mobile de France, du deuxième réseau fixe et le septième plus gros opérateur d'Europe ?
Selon Bouygues, elles se monteraient à 10 milliard d'euros. Une fois celles-ci dégagées, Bouygues prévoit une valorisation de 19 milliards pour le nouvel opérateur.
D’après Bouygues, celui-ci disposerait du premier réseau mobile de France, du deuxième réseau fixe et serait le septième plus gros opérateur d'Europe.
« SFR est une maison avec laquelle nous avons l'habitude de travailler, nous avons trois partenariats en cours, dont l'accord de mutualisation des réseaux signé en 2014 » indique –t-on chez Bouygues.
Une telle fusion ne compromettrait pas selon Bouygues l'investissement en France.
L'entreprise s'engage en effet à investir 400 millions d'euros par an pour déployer le très haut débit fibre à travers la France afin d'être en conformité avec les exigences du plan très haut débit du gouvernement, qui voudrait voir 12 millions de foyers raccordés à la fibre optique d'ici à 2017.
Concernant l'emploi, selon Bouygues, une telle fusion permettrait même de « revitaliser l'emploi dans le secteur ».
Malgré les promesses, on peut craindre des licenciements compte tenu des métiers similaires, d’une surface géographique proche. Les deux groupes sont très comparables même si Bouygues Telecom est peu présent dans le fixe.
Autre point faible, le montage financier semble par ailleurs complexe : il s'agirait d'une absorption de SFR par Bouygues et non d'une fusion entre égaux avec la cession de tout son réseau mobile à Free, ainsi que des fréquences et des boutiques.
Il s'agirait donc avant tout pour certains d'un mouvement défensif. Bouygues Telecom chercherait à éviter de se retrouver isolé face à la puissance d’Orange et un SFR qui se trouverait renforcé.
La seule possibilité serait alors de nouer une alliance avec Free maison connait les rapports tendus entre Martin Bouygues et Xavier Niel.
L’option Numéricable :
Numéricable s’est attelé à ce dossier depuis des mois, voire des années.
Numericable semble complémentaire de SFR : en effet le premier est le leader de la fibre optique, le second est le numéro deux du mobile.
Les doublons sont moins nombreux que les synergies possibles en matière de réseaux sont puissantes.
Le patron d’Altice, la maison mère de Numericable, s'engage à ne pas licencier et à conserver les 8500 emplois chez SFR et les 2400 emplois chez Numericable. Il promet même de recruter, notamment des commerciaux. Le PDG assure par ailleurs que le groupe investira auprès d'équipementiers français comme Alcatel-Lucent ou Technicolor.
Le scénario semble avoir les faveurs du gouvernement.
Cependant, le montage financier envisagé peut rebuter compte tenu de la différence de taille des deux groupes.
Ce montage prévoit 11 milliards d'euros en cash pour Vivendi qui conserverait 32% de la nouvelle entité.
Altice détiendrait lui plus de 50% de l'ensemble SFR-Numericable. L'opération serait financée par la dette par l’intermédiaire d’un syndicat bancaire et par une augmentation de capital de 3 milliards d'euros de Numericable souscrite à hauteur de 75% par Altice.
Ainsi, SFR-Numericable cumulerait 10,5 milliards de dette.
Ce scénario pourrait effrayer le gouvernement.
Quelques chiffres :
ð Numéricable :
Part de marché dans le fixe : 5%
Part de marché dans le mobile : nc (seulement 150.000 abonnés à fin juin)
Premier acteur de la fibre optique avec 1,3 million de clients
ð Bouygues Telecom
Part de marché dans le fixe : 8% (2 millions de clients)
Part de marché dans le mobile : 19% (11,1 millions de clients)
Le poids du gouvernement dans la décision
La priorité du gouvernement est de protéger l'emploi et l'investissement.
« Nous avons aujourd’hui un marché à quatre acteurs, nous souhaitons qu’il fonctionne avec ces quatre acteurs dans des conditions qui soient favorables à l’investissement et à l’emploi. Une consolidation entre deux acteurs serait nécessairement synonyme d’un certain nombre de doublons. Qui dit doublon dit casse sociale et ça n’est pas une perspective qui enchanterait le gouvernement. Pour l’instant, il n’en est pas question » avait souligné en janvier dernier Fleur Pellerin.
La concurrence est également au centre de la problématique. La Commission craint notamment des augmentations de prix pour les clients.
Ainsi le projet de mariage entre Telefonica et E-Plus (8,6 milliards d'euros) en Allemagne suscite déjà des interrogations. La problématique est identique dans le cas d'une fusion en France.

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