Comme pour Google, les internautes Européens peuvent formuler une demande de « blocage de résultats » ayant trait leur vie privée.

Frédéric Hourdeau

News

le 23/07/2014 à 21h10

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Droit à l’oubli  (1) : Après Google, Microsoft met en ligne un formulaire pour que les internautes puissent se faire oublier de  son moteur de recherche Bing.

Google est le moteur de recherche dominant en Europe avec une part de marché de plus de 90 %. Mais les autres moteurs doivent aussi respecter la décision de la justice européenne.

Microsoft indique qu'il y aura une analyse au cas par cas pour les demandes de déréférencement et elles n'aboutiront pas toutes de manière systématique.

Il est question d’une évaluation du « bien-fondé d'une demande en prenant en considération le respect de la vie privée, l'intérêt général, la liberté d'expression et libre accès à l'information ».

A quand une décision identique pour Yahoo ?

Une tâche d'autant plus lourde pour des moteurs qui ne disposent  pas des ressources de Google ou de Microsoft.

Microsoft n’a pas précisé de son côté  quand les premières demandes de suppression de résultats de recherche pour Bing pourront être honorées.

https://www.bing.com/webmaster/tools/eu-privacy-request

(1) voir nos articles :

Droit à l'oubli : 70 000 demandes reçues par Google en un mois. - News - publié le 07/07/2014 La procédure permettant à un internaute de se «faire oublier» : Google annonce qu'il reçoit environ un millier de demandes par jour pour désindexer un lien de son moteur de recherche.

Google lance un « formulaire d'oubli » pour les Européens. - News - publié le 06/06/2014 Conséquences de l'arrêt récent de la justice européenne, Google a lancé ce jeudi 29 mai, un service en ligne destiné aux citoyens européens souhaitant obtenir la suppression de résultats de recherche jugés «inappropriés ».

Google doit supprimer, sur demande, les résultats menant vers des sites contenant des données personnelles : « le droit à l'oubli » - News - publié le 19/05/2014 La Cour européenne de Justice (CJUE) a débouté Google dans une affaire de « droit à l'oubli numérique », ce 13 mai. Elle a estimé que les moteurs de recherche étaient responsables du traitement des données personnelles apparaissant sur leurs pages internet. Une entrave au droit à l’information et à la liberté d’expression ?