
Droit à l'oubli : 70 000 demandes reçues par Google en un mois.
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La procédure permettant à un internaute de se «faire oublier» : Google annonce qu'il reçoit environ un millier de demandes par jour pour désindexer un lien de son moteur de recherche.
On rappellera que Google propose cette possibilité aux internautes depuis une décision récemment rendue par la Cour de justice de l'Union européenne.
Celle-ci a considéré qu'une personne peut demander à ce qu'un moteur de recherche ne permette plus l'accès à des informations la concernant.
La Cour soulignait la nécessité de trouver un équilibre entre le droit à l’information et « le droit au respect de la vie privée ainsi que le droit à la protection de données à caractère personnel ».
Cette procédure est facilement réalisable au moyen d'un formulaire en ligne proposé depuis le 30 mai par Google.
Google fait désormais apparaître clairement les raisons pour lesquelles un contenu a été supprimé de ses résultats de recherches à la demande d'un utilisateur.
Ce procédé est déjà utilisé en matière de respect du droit d'auteur.
Le critère de « la place dans la vie publique » :
Ce droit est cependant susceptible d’être refusé quand la personne formulant la demande tient une place dans la « vie publique, justifiant un intérêt prépondérant du public à avoir, dans le cadre d'une telle recherche, accès à ces informations ».
Une véritable suppression ?
Deux médias britanniques, le Guardian et la BBC, ont publié sur leurs sites Internet deux articles expliquant que Google les avait informés du déréférencement de certains articles en application du « droit à l'oubli ».
« Pourquoi Google me relègue-t-il dans l'oubli ?, s'insurge le journaliste de la BBC. Nous n'avons aucun recours sur le fait qu'une partie de notre travail est rendu impossible à trouver pour 368 millions d'Européens », s'inquiète le Guardian.
Seuls certains résultats de recherche sont déréférencés
En fait, lorsque Google répond à une demande « d'oubli », il ne retire les résultats de la recherche que lorsque c'est le nom de la personne ayant demandé le retrait qui est saisi, et seulement sur les versions européennes.
Ainsi, si l'on cherche le nom d'un des personnes de l'article qu'évoque le Guardian (ou dans les commentaires, pour le cas de la BBC) on ne trouve rien.
Par contre, si l'on cherche l'article, le résultat est toujours présent.
Google confirme que « les résultats de recherche sont déréférencés uniquement lorsque l'on fait une recherche sur le nom de la personne ».
Un compromis acceptable entre le droit à l’information et le respect d’un certain « anonymat »(ou « oubli ») ?

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