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La vente en ligne de médicaments |

La vente en ligne de médicaments ne fait pas recette en France.
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Pour des raisons administratives mais aussi de rentabilité le nombre de sites reste limité : seulement 84 sites agréés par le ministère de la Santé en France.
Un peu plus d'un an après son autorisation, le commerce de médicaments sur Internet représente moins de 0,1 % du marché de l'automédication contre 8 % en Allemagne ou au Royaume-Uni, selon le cabinet d'études Celtipharm.
Il faut cependant souligner que, dans ces derniers pays, cela fait une dizaine d'années que la vente en ligne est autorisée.
En France, les mentalités évoluent tout doucement : un récent sondage réalisé par l'Ifop montre que si, en 2012, seuls 13 % des Français envisageaient d'acheter des médicaments sur Internet, ils sont 30 % dans ce cas en 2013.
Notons toutefois que seulement 4 % sont effectivement passés à l'acte.
Une offre insuffisante :
C’est une évidence : pour acheter un médicament en ligne encore faudrait-il qu'il y ait une offre en ligne suffisante face aux 22.000 pharmacies recensées dans l'Hexagone.
Pour l'instant, le site officiel du ministère de la Santé ne recense que 84 sites estampillés, adossés à des officines réelles.
Les raisons de ce démarrage difficile sont multiples.
Pour Jean-François Derré, directeur associé chez Celtipharm, « la vente sur Internet n'est aujourd'hui pas suffisamment intéressante financièrement pour qu'un basculement rapide se produise ».
Créer un site coûte cher au pharmacien : 15 à 20.000 euros. Il faut y ajouter 270 à 500 euros par mois pour l'hébergement sur un site agréé pour le recueil des données de santé.
Dans ces conditions il faut beaucoup de références et de trafic sur le site pour que ce nouveau mode de distribution devienne rentable et toutes les pharmacies n'ont sans doute pas intérêt à adhérer à ce concept.
Pour les fournisseurs de sites clefs en main, ce n'est pas tant le prix qui est l'obstacle mais plutôt la culture des pharmaciens. Il faut disposer d’un site mais aussi faut se faire connaître, offrir des services, bref avoir une véritable démarche commerciale.
Ceci n’est pas si simple avec un encadrement réglementaire où la publicité est interdite.
Il semblerait d’ailleurs que le premier frein aujourd'hui, réside dans le dossier à constituer pour obtenir l'agrément de l'Agence régionale de santé.
Les agences régionales de santé exigent que l'hébergeur des données de santé ait un agrément spécifique pour les pharmacies d'officine, alors que rien de tel ne figurait dans le décret d'application.
Cette complexité administrative supplémentaire entraîne aujourd'hui le blocage d'une quarantaine de dossiers.
Il faut souligner que les instances professionnelles, le Conseil de l'Ordre et syndicats ne cachent pas leurs fortes réticences à la vente en ligne.
Pour ces instances, « La santé n'est pas un commerce ».
Risques de contrefaçon
L'Union des syndicats de pharmaciens d'officine évoque les risques de contrefaçons, de surconsommation, de détournement à des fins d'amélioration des performances qui pourraient découler de la vente en ligne.
Le ministère de la Santé lui non plus ne paraît pas très motivé : obligé par la législation européenne à autoriser la vente en ligne, il met surtout en avant les risques potentiels de contrefaçon sans mentionner les avantages éventuels.
Les réticences des pharmaciens reposent surtout sur des craintes beaucoup plus fortes liées à la possibilité de voir à terme la vente en ligne élargie aux médicaments de prescription, comme en Suisse.
Certains prennent les devants en proposant de limiter la vente à des médicaments figurant sur une ordonnance qui leur aurait été préalablement transmise par Internet.
Dans ce cas le « client » devrait encore se déplacer jusqu’ à l'officine, ou celle d'une officine proche de chez lui où elle aurait été mise à sa disposition, pour récupérer sa commande.

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