Selon le dernier comptage de l'Agence nationale des fréquences (ANFR),publié ce lundi, la France compte 7 896 antennes autorisées à véhiculer la "4G",permettant  d'accéder à un Internet mobile beaucoup plus rapide.

Cela représenterait  une hausse du nombre d'antennes 4G de plus de +25 % en un mois seulement.

La France revient ainsi peu à peu dans le peloton de tête des pays européens les plus connectés.

Toutefois, elle reste loin derrière les pays les plus avancées du monde, comme les Etats-Unis, le Japon ou la Corée du Sud.

Une lutte effrénée entre les opérateurs français

Orange et ses concurrents rivalisent farouchement avec comme toile de fond des effets d’annonce :

A savoir quel est celui  qui déploiera le plus vite son réseau 4G.

Ainsi, Orangea déjà annoncé l'ouverture lundi de son réseau 4G à Paris et sa banlieue. Stéphane Richard précise que  d'ici fin septembre  la 4G serait lancée dans 70 agglomérations, soit 500 villes françaises.

Orange possède 2 276 installations prêtes à l'emploi, et 2 026 en service selon les chiffres de l’ANFR. 2 600 selon le PDG d’Orange. Son objectif : compter dès « demain » sur 250 000 abonnés 4G et couvrir 40 % de la population d'ici à la fin de l'année.

Il espère par ailleurs  augmenter de 10 % le revenu par client grâce à la nouvelle technologie 4G. Orange mise aussi sur de nouveaux services : un espace de stockage en ligne de 100 gigaoctets, ou l'accès à l'intégralité du championnat de France de football sur mobile.

Les concurrents d’Orange

Alexandre Wauquiez, directeur réseau de SFR annonce la mise en service de ses antennes 4G d'ici la fin septembre. Il indique pouvoir couvrir 35 % de la population d'ici fin décembre y compris Paris. SFR dispose d'après l'ANFR de 1 247 antennes 4G ; 476 seraient déjà activées.

Bouygues Telecomcouvre déjà une dizaine  de de villes dont  Lyon, Lille ou Strasbourg. L'opérateur compte couvrir en outre cent  villes, soit 40 % de la population française dès le 1^er octobre. Rappelons l'autorisation obtenue en avril auprès de l'Arcep pour utiliser   une bande de fréquence particulière, celle des 1 800 MHz.

Free semble peine : pour l'instant, le « petit nouveau »qui renforce son propre réseau 3G, n’a, selon l'ANFR, mis en service que 14 antennes 4G. Mais Free a évoqué l'idée d'une mutualisation des investissements, il souhaiterait lui aussi obtenir le droit d'utiliser une partie de ses fréquences 1 800 MHz pour la 4G.