L’IDATE(1) vient de publier un rapport sur le « marché de l'Internet des objets ».

De plus en plus d’objets et d’équipements de la maison vont être reliés à Internet. Le marché des objets connectés devrait connaître une forte croissance dans les prochaines années.

La quantité et la variété des appareils connectées s'accroissent de plus en plus.

Pour l'Idate, il faut maintenant parler d'« Internet des choses » : ceci  qui regroupe

- l' «Internet » classique « des terminaux » qui sont conçus pour communiquer par ce canal,

- le M2M (Machine-to-Machine, communication entre appareils via Internet)

- et l'Internet des objets (IdO, ou «IoT » : Internet of Things) qui permet à divers objets de disposer d'une fonction de communication, éventuellement très limitée il faut y inclure tous les produits comportant des étiquettes NFC.

IDATE considère  qu'il y avait, en 2012, 15 milliards d’objets connectées à Internet d'une façon ou d'une autre contre 4 milliards en 2010.

En 2020, on devrait passer à 80 milliards.

Les terminaux classiques ne devraient plus représenter que 11% du total contre 4% pour le M2M et 85% pour l'IdO.

La croissance annuelle du nombre d'objets reliés d'une façon ou d'une autre à Internet sera, selon l'Idate, bien supérieure  sur le créneau des « IDO » : (41% par an) que sur les terminaux classiques (22%/an) ou le M2M (16%).

 Les technologies pour la connexion de ces objets devraient connaître une véritable évolution, plus particulièrement en ce qui concerne le nommage et l'adressage.

(1) L'IDATE, anciennement « Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe », créé en 1977, est un think tank spécialisé dans l’économie numérique, les médias, l'internet et les télécommunications. Il réalise des études de marché et mène des missions de conseil auprès de ses clients. Il anime une conférence internationale annuelle, un club d'entreprises et une revue économique.