Selon le baromètre TNS Sofres des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs les étudiants plébiscitent les secteurs de la consommation, de l’énergie et de l’aéronautique. Mais Google occupe les toutes premières places.

Le luxe est toujours la « poule aux œufs d’or » ! : Les étudiants en « commerce » hissent  LVMH à la première place des employeurs préférés au «palmarès d’attractivité spontanée».

Si L’Oréal et Danone  sont pour les « purs commerciaux » placés en 2e et 3e position, l’américain Google maintient sa solide réputation.

Les banques moins prisées !

Les banques perdent du terrain. BNP Paribas poursuit le recul  déjà amorcé l’an dernier et redescend de la 3e à la 5e place. La Société générale, qui était 9e en 2012, tombe à la 13e place !

 Les établissements financiers étrangers disparaissent du classement!

Les groupes d’audit et de conseil se maintiennent bien : Ernst & Young et KPMG occupent tous les deux  la 8e place ; Deloitte, un autre grand du secteur vient les coiffer en passant du 9e au 5e rang.

Les écoles d’ingénieurs restant fidèles aux grands groupes industriels.

Ceci est à saluer car il semblait, un temps, qu’ils se seraient d’avantage tournés vers les carrières financières; effet crise oblige !

L’énergie et l’aéronautiqueles intéressent particulièrement  mais ils délaissent par contre l’automobile et les télécoms.

Les préférés : EDF, EADS et Thales.

Le secteur du BTP opère une belle percée avec l’entrée de Vinci, Bouygues et Eiffage dans le classement.

Une morosité ambiante

Les futurs jeunes diplômés se montrent assez résignés en matière d’embauche et de salaire. Seulement 24 % estiment qu’il leur sera facile de trouver un emploi contre 32 % il y a un an et 51 % en 2011.

Les exigences salariales retombent au niveau de l’an 2000, avec un salaire annuel de 29.500 euros brut en moyenne, contre 33.800 euros en 2011 et 32.000 euros en 2012

Les étudiants des écoles d’ingénieurs sont nettement plus optimistes avec  plus d’un sur deux (53 %) à déclarer qu’il leur sera aisé de décrocher un poste

 Ils sont toutefois  plus résignés en matière de salaire. Ils aspirent à un salaire annuel brut de 32 400 euros en moyenne, le même niveau qu’en 2000, contre 35 100 euros en 2012 et 36 100 euros en 2011.

L’attrait du « grand large »

La moitié des jeunes diplômés d’école de commerce préféreraient démarrer leur carrière à l’étranger en soulignant « le climat de pessimisme et le manque de dynamisme économique du  pays ».

Si les grandes entreprises les séduisent toujours, ils sont plus réticents sur l’environnement économique national.