Des chercheurs de l'Etat de New York aux Etats-Unis ont eu  l’idée originale d’utiliser Twitter pour prévenir des risques d'attraper la grippe.

ð L’expérience date de 2010 mais revient au premier plan de l’actualité compte tenu du souci de prévoir les risques épidémiologiques (cet outil pouvant s’appliquer à n’importe quel risque épidémiques dans nos sociétés dites « évoluées » où les échanges sur les réseaux sociaux peuvent conduire à des traitements de données de masse)

Adam Sadilek et ses collègues de l'Université de Rochester, ont en effet réussi à cartographier la grippe à New York en temps réel grâce à un algorithme capable d'analyser le fil Twitter de 630.000 utilisateurs sur un mois en 2010.

Ils sont s ainsi parvenus  à prédire jusqu'à huit jours à l'avance et bien avant les autorités sanitaires quelles seraient les prochaines personnes malades avec une précision de 90% (les personnes ont été informées de manière individuelle)

Pour ce faire, plus de 4 millions de tweets géolocalisés ont été analysés.

Une grande partie des messages étant localisés grâce au GPS, les chercheurs ont pu voir où se trouvait une personne exactement au moment où elle publiait un tweet et ont été en mesure de cartographier la grippe lorsqu'elle se répandait.

Grâce à l'intelligence artificielle, leur algorithme a appris à repérer les tweets qui parlaient réellement de symptômes de la maladie

ð Google, avec son outil Flu Trends, suit également la propagation de la grippe dans le monde.

Cette plateforme numérique surveille toutes les recherches sur son moteur concernant le mot «grippe» ainsi que les autres termes qui se rapportent à la maladie. Google peut ainsi établir des cartographies pour suivre l'évolution de la maladie.

ð La différence entre les deux démarches: Google Flu Trends concerne un groupe de population, alors qu’Adam Sadilek et son équipe se sont penchés sur des individus.